L’adhésion de Poutine à la demande libanaise fournirait au Hezbollah, mandataire de l’Iran, le parapluie d’une puissance mondiale contre une éventuelle attaque aérienne israélienne.
L’assurance du Premier ministre Binyamin Netanyahou à la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset dimanche 18 novembre, selon laquelle l’armée de l’air israélienne n’est soumise à aucune restriction dans ses opérations en Syrie, est loin d’être réaliste, compte tenu des mesures prises par la Russie. Quant à son affirmation selon laquelle l’armée de l’air aurait ralenti ses opérations parce que l’Iran avait réduit ses livraisons d’armes à ce pays, les sources de l’armée et des services de renseignements qui se sont confiés à DEBKAfile complètent ce tableau. L’Iran a en fait achevé ses envois de matériel de guerre vers le Hezbollah et a pu le faire pendant la pause des frappes aériennes israéliennes. L’élément le plus alarmant parvenu aux terroristes libanais est la modernisation des roquettes de surface du Hezbollah avec un GPS à guidage de précision. Cette mise à niveau aurait eu lieu dans des dizaines de petits ateliers répartis au Liban et dans certaines parties de la Syrie.
Adaptation : Marc Brzustowski