Bennet s’empêtre avec l’administration Biden

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Crédit photo : porte-parole de la Knesset, Noam Moskowitz

Après que Biden a promis de rouvrir Jérusalem-Est, il a été rapporté aujourd’hui que le consulat américain fermé par Trump il y a deux ans est en discussion entre l’administration Biden et Bennet | Ce dernier ne veut pas qu’il rouvre, mais ne veut pas embarrasser les États-Unis président | Comment va-t-il se comporter ?

Dans le contexte du message des États-Unis à Israël selon lequel le gouvernement Biden n’insistera pas sur la question palestinienne avant l’adoption du budget de l’État en Israël, ce soir (lundi), les deux parties discutent de la question du consulat américain à Jérusalem-Est.

Selon le commentateur politique Amit Segal dans News 12, le consulat qui a fermé à l’époque de Donald Trump, dont le rôle était une représentation diplomatique de l’administration américaine auprès de l’Autorité palestinienne, revient sur la table entre les parties.

Le président américain Joe Biden a promis de le faire pendant la campagne électorale, et maintenant il veut tenir sa promesse, mais le nouveau Premier ministre Naftali Bennett ne veut pas rouvrir le consulat, car cela pourrait provoquer la colère de la droite sur la carte politique locale, et d’un autre côté, il ne veut pas embarrasser le président Biden.

Pendant ce temps, à la fin de la semaine dernière, News 12 a rapporté que le gouvernement Biden avait envoyé des messages au gouvernement israélien, leur demandant de ne pas les déranger pour le moment sur la question palestinienne.

Le gouvernement a envoyé des messages à Israël ces derniers jours d’autre part disant qu’il n’essaiera pas de faire avancer la question palestinienne, qui est considérée comme controversée dans la nouvelle coalition et pourrait être un sérieux champ de mines jusqu’à ce que le gouvernement réussisse à adopter un budget.

Le message est que pendant au moins les quatre prochains mois, le nouveau gouvernement de Bennet jouira du silence sur la question palestinienne de la part de l’administration Biden, qui est considérée comme le successeur de l’administration Obama – qui a soutenu et promu deux États.

La principale raison de cette annonce est que les Américains ont compris que la question est considérée comme un sérieux champ de mines dans la nouvelle coalition, et qu’ils ne veulent pas provoquer sa désintégration prématurée, ils ont donc reporté leur implication dans la question.

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