Lorsque le ministre Itamar Ben Gvir est monté pour prendre la parole au plénum de la Knesset, les membres arabes de la Knesset se sont levés pour quitter le plénum – et Ben Gvir les a encouragés en scandant « Tous les terroristes dehors ». Une énorme émeute s’est développée dans le plénum et les huissiers ont dû séparer les parties.
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Lorsque le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, est venu prendre la parole en plénière de la Knesset ce soir (mercredi), les membres de la Knesset Ahmed Tibi et Ayman Odeh se sont levés de leur siège pour quitter la plénière en signe de défi, comme c’est leur habitude.
Mais cette fois, le ministre les a encouragés en criant : « Dehors, tous les terroristes dehors ».
Cet appel a fait avancer les membres arabes de la Knesset présents en plénière en criant vers le podium sur lequel Ben Gvir parlait, et d’autre part les membres de la Knesset du Likoud se sont avancés vers eux de l’autre côté de la salle plénière. Les huissiers de la Knesset ont séparé les parties.
Ben Gvir n’a pas bougé, a continué à monter sur le podium et a dit aux membres arabes de la Knesset : « Dehors ».
L’émeute a continué et Ben Gvir a tenu bon : « Condamnent-ils le meurtre des militaires ? Condamnent-ils les enlèvements et le terrorisme ? »
Le vice-président de la Knesset, le député Moshe Shimon Roth du judaïsme de la Tora, a réprimandé Ben Gvir : « N’utilisez pas ces mots. »
Sagit Afik, médiateur de la Knesset au sein de la commission de la Knesset, a répondu : « Le président de la séance pouvait et aurait même dû faire descendre le ministre Ben Gvir de la tribune en raison de l’utilisation de l’expressions de terroristes envers les membres arabes de la Knesset. Je suis désolé que MK Roth, le président de la séance, n’ait pas agi ainsi car il s’agit d’une grave offense éthique. »
Ben Gvir a répondu : « Je n’ai pas entendu le conseiller juridique de la Knesset dire que les membres de la Knesset qui m’ont qualifié de terroriste, criminel, fasciste et des dizaines d’autres mots désobligeants devraient être renvoyés ! Il est regrettable que l’attitude du conseiller juridique soit discriminatoire. »