L’ancien Premier ministre s’en prend au président de la Cour suprême à la retraite, du fait qu’il s’avère que Aharon Barak a poussé le procureur général Mendelblit à amener Netaniahou à négocier un accord de plaidoyer entre Netaniahou et la justice locale, considérant que l’intérêt public est plus important que le fait d’aller jusqu’au bout dans les procès contre l’ancien Premier ministre (ou alors, parce que les résultats risquent d’être décevants…). C’est à cet égard que l’autre Barak, Ehoud, l’ancien Premier ministre, a vivement attaqué l’ancien président de la Cour suprême : « Il est aveugle à l’essence de ce que représente le cas de Netanyahou ».
Be’hadré ‘Harédim – Meir Shalem
Suite à l’implication de l’ancien président de la Cour suprême Aharon Barak dans des contacts pour un accord de plaidoyer entre Benjamin Netanyahu et le procureur général Avichai Mandelbit, de vives critiques de la gauche libérale à son égard ont été émises.
L’ancien Premier ministre Ehud Barak, qui s’est joint aux critiques ce soir, a déclaré dans une interview à News 13 : « Il est aveugle à l’essence de ce que représente le cas de Netanyahu. Il s’agit de la décomposition de la loi et de la démocratie israéliennes.
« Je ne doute pas que Barak devrait comprendre que si dans l’un des tours de scrutin, Netanyahu avait réussi à former un gouvernement, il aurait été un clown ou un épouvantail pour un conseiller juridique qui aurait immédiatement retardé la procédure (contre Netaniahou – les divers procès intentés contre lui) et nous aurait entraînés dans un bain de sang. »
Il a ajouté : « Il ne faut pas permettre que cela se produise, que des accords soient signés, c’est un coup de foudre très douloureuse en provenance de l’ancien président de la cour suprême Barak, c’est une personne que j’apprécie énormément, mais il est impossible de ne pas regarder la vérité dans les yeux, c’est une éclipse des luminaires et c’est un effondrement moral.
« En tout cas, Mendelblit, si vous signez un accord aussi scandaleux maintenant, il est douteux que le président puisse résister à la pression si dans deux ans Netaniahou vient demander grâce et faire effacer l’aspect honteux de ses condamnations, je ne sais pas si le président Herzog sera capable de refuser… »