Barak Obama veut gracier Hillary Clinton avant de partir

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Josh Earnest, porte-parole de la présidence des États-Unis, a répondu à une question au sujet de l’intention de Donald Trump, président-élu des États-Unis, de nommer un procureur spécial pour enquêter sur l’affaire des emails d’Hillary Clinton, disant que la Maison blanche ne communique pas sur les grâces présidentielles avant qu’elles ne soient signées. […]

Si Hillary Clinton n’a pas été mise en examen dans ses nombreuses affaires, et que le FBI a décidé à l’issue de son enquête de ne pas demander de mise en examen, Donald Trump a évoqué plusieurs fois la possibilité de nommer un procureur pour poursuivre l’ancienne secrétaire d’État pour ses diverses affaires. […]

Comme dans de nombreux pays, le président des États-Unis a un important pouvoir de grâce. Une « tradition » de la présidence est le fait pour le président d’attribuer de nombreuses grâces à la fin de son mandat, après l’élection de son successeur. […]

En 1974, le premier geste du président Gerald Ford, qui avait remplacé Richard Nixon après la démission de ce dernier, fut de le gracier dans l’affaire du Watergate ; cette décision a provoqué un tollé national, et la plupart des experts pensent qu’elle fut la cause principale de sa défaite par Jimmy Carter en 1976. En 2000, Bill Clinton avait notamment gracié Marc Riche, financier juif vivant en Suisse en fuite devant une instruction pour fraude fiscale et corruption, et important donateur des Clinton.

Dailymail Jforum.fr

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