Bahreïn et les Emirats arabes unis ont critiqué dimanche soir l’attaque menée quelques heures plus tôt par le groupe terroriste Hezbollah dans le nord d’Israël, accusant notamment l’Etat libanais de passivité face aux agissements de la puissante formation chiite.
« L’agression d’un Etat contre un autre est interdite par le droit international », a affirmé sur Twitter le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Khaled ben Ahmed al-Khalifa.
Il a accusé l’Etat libanais de suivre tel un « spectateur les batailles qui se déroulent à ses frontières et qui exposent son peuple au danger ».
L’Etat libanais fait ainsi preuve d’un « grand relâchement face à ses responsabilités », a-t-il encore dit.
D’autre part, le ministère a appelé les citoyens bahreïnis à quitter le Liban « immédiatement », a rapporté l’agence officielle BNA.
Formation armée et acteur politique majeur au Liban, le Hezbollah est un allié de l’Iran, dont Bahreïn et d’autres pays du Golfe dénoncent l’influence grandissante dans la région.
Le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash, a lui aussi réagi dans le même sens à propos de l’escalade à la frontière libano-israélienne déclenchée dimanche par une opération du Hezbollah.
« La décision de faire la guerre, la paix ou la stabilité doit être une décision de l’Etat », a-t-il affirmé sur Twitter.
Le Hezbollah avait affirmé en milieu d’après-midi avoir « détruit » un « véhicule militaire » de l’armée israélienne à proximité de la frontière dans le nord d’Israël.
Source www.i24news.tv