Commençons par dire que son efficacité n’est pas encore prouvée mais les études sont assez avancées pour laisser espérer des résultats positifs. Au point que ce samedi soir, le ministre de la Santé, Olivier Véran a annoncé qu’une « alliance » composée de la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie avait signé un accord de principe avec le laboratoire qui le développe, l’Anglais AstraZeneca.
AZD 1222 est élaboré par un institut de l’université d’Oxford, en Angleterre. Son développement pourrait être achevé avec succès d’ici la fin de l’année, ont précisé des sources gouvernementales allemandes. Les chercheurs l’auraient formulé à partir d’une version affaiblie d’un autre virus, affectant le chimpanzé.
Après des premiers essais sur l’homme fin avril, une nouvelle phase aurait commencé, avec cette fois près de 30 000 patients. « On pourrait savoir dès septembre si le vaccin est efficace ou pas », a déclaré le laboratoire anglais AstraZeneca. Les doses « doivent être distribuées à tous les États membres qui veulent participer, en fonction de la taille de leur population », selon le ministère de la sante. Si le vaccin testé s’avère bel et bien efficace, l’industriel s’engage à leur fournir jusqu’à 400 millions de doses, à prix coûtant.
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