Lors d’une manifestation houleuse ce soir à Ayalon, sept manifestants ont été arrêtés pour avoir violé l’ordre public et agressé un policier. Un policier et un photographe ont été évacués vers l’hôpital Ichilov. Au carrefour de Raanana, 8 manifestants ont été arrêtés pour atteinte à l’ordre public.
Be’hadré ‘Harédim – Kobi Uziali – Illustration : Kvich Ayalon, Wikipédia, dans ses bons jours
Peu de temps après la fin de la déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahou, des foules d’Israéliens sont sorties hier soir pour manifester dans des dizaines d’endroits à travers le pays dans le cadre de ce que les dirigeants de la contestation ont défini comme une « nuit de résistance ». Les dirigeants de la manifestation ont appelé plus tôt le public à manifester à Kaplan et cela a duré de longues heures jusque tard dans la nuit. Dans le cadre de la manifestation, les voies d’Ayalon ont été bloquées de temps en temps et de violents affrontements ont eu lieu entre la police et les manifestants sur la route.
Des manifestants sont descendus sur Ayalon Nord, ont allumé un feu sur place et ont bloqué la circulation pendant environ une heure et demie, à la fin de laquelle la police a expulsé de force les manifestants de la route. La police a déclaré que lors de l’évacuation, un policier a été blessé au corps et à la tête et a été emmené à l’hôpital Ichilov pour y être soigné. Une photographe de l’un des médias a été heurtée par une voiture de police alors qu’elle se tenait sur le bord de la route en train de documenter ce qui se passait. Elle a nécessité un traitement médical à l’hôpital Ichilov.
Au cours des affrontements, sept manifestants ont été interpellés – dont six soupçonnés d’atteinte à l’ordre public et un autre suspect a été interpellé sous prétexte d’agression contre des policiers.
Lors d’une autre manifestation qui a eu lieu au carrefour de Ra’anana, huit manifestants ont été arrêtés, soupçonnés d’avoir violé l’ordre public. Après que les manifestants sur place ont reçu l’ordre de dégager le carrefour et de laisser la route s’ouvrir. Les huit, qui ne se sont pas conformés à l’ordre, ont été arrêtés pour interrogatoire et la circulation à l’intersection a été ouverte. La police a déclaré que « la police continuera d’autoriser la liberté d’expression et de manifestation dans les limites de la loi, mais n’autorisera pas une violation de l’ordre public ».
