Encore un artiste israélien qui change de cap, et commence à respecter le Chabbath ? Sans aucun doute, mais avec ceci de particulier que, pour cette fois-ci, c’est un jeune d’origine tunisienne qui fait ce pas. Bon, un tunisien, c’est peut-être moins étonnant…
Aviv Alouch est né en 1982 dans les Kiriyoth de ‘Haïfa, puis est passé avec sa famille à Carmiel. Déjà à l’ORT, il a pris part à un groupe de théâtre, puis s’est lancé dans le cinéma et la TV, dans lesquels il a fait carrière. On le conçoit aisément : ce ne sont pas des occupations qui rapprochent réellement de la pratique, mais peut-être bien au contraire.
Or il s’avère que ce jeune homme, marié et père de trois enfants, respecte le Chabbath depuis plus d’un an. « Cela n’est pas toujours évident, parfois, cela m’a fait refuser de grands contrats ».
De manière totale ? « Par échelons, je ne pense pas qu’il soit bon de faire un bon de 200 mètres, pour finalement retomber. »
La cacherouth également : son épouse vient d’un environnement totalement étranger à la pratique, mais elle accepte la séparation des vaisselles.
Est-ce que cette nouvelle conduite l’a aidé à réussir dans sa carrière ? « Je pense que tout est lié, mais dire que c’est cela qui a tout changé ? Je ne le pense pas, il s’agit d’un ensemble d’éléments. Le Judaïsme et la Tora forment un livre qui nous enseigne comme vivre de manière de loin meilleure et plus saine. Ces éléments m’aident à rester équilibré, les pieds sur terre. C’est là notre vrai travail. »