L’éditorial du quotidien orthodoxe achkenaze, le Yated Nééman, est dur, en cette veille de jour d’élection ! Nous en rapportons les grandes lignes, à lire, et à méditer !
Des semaines de campagnes tirent sur leur fin, et demain c’est le jour de ce 3e tour d’élection, durant lequel le sort de ce qui va se passer dans l’Etat des Juifs va être scellé. Pour le bien ou pour le mal. Va-t-il continuer à représenter le pays d’accueil des Juifs, ou, que D’ nous en protège, un Etat anti-juif, au sens littéral du terme. Un Etat comme tous les autres au monde, un Etat non-juif, dont les liens avec le peuple juif seront dus au hasard !
Que personne ne vienne déclarer attendre le 4e tour des élections, et alors penser pouvoir réparer ce qu’elle aura raté cette fois-ci ! Non, car l’occasion de fixer l’avenir du pays a pour date : demain, lundi 2 mars. Uniquement demain. Entre 7 h du matin et 22 h du soir.
A priori, personne ignore l’importance du moment, quand nous nous trouvons face à un danger intense. Nul ne peut ignorer ce qui peut se passer si ceux qui cherchent à faire du mal au judaïsme et à la Tora arrivent au pouvoir : si dans le passé ce genre d’hommes politiques cachaient encore leurs intentions et leurs projets, cette fois-ci, tout se passe en plein soleil, tout est déposé sur la table. Les phrases sont expressives au possible et les slogans explicites, les mots sont exprimés sans hésitation, sans bégaiements. Ce n’est pas que tout était clair dans la campagne actuelle, il y a eu des hésitations, même de la part des responsables les plus élevés. Mais ces caffouillages concernent d’autres sujets, mais en ce qui concerne le statut juif de l’Etat, tout est dit clairement, de voix forte, les projets sont prêts, sans le moindre oubli dans le domaine des rapports entre le pays et la Tora.
Voici peu de temps, 7 ans précisément, un gouvernement anti-religieux a été formé, dans lequel Yech Atid sous la direction de Yaïr Lapid a eu une place d’importance. Cette équipe a frappé le public orthodoxe de manière odieuse : réduction des aides aux gens et aux Yechivoth, etc. Mais, avec l’aide de D’, ce gouvernement n’a tenu que deux années, et n’est pas parvenu à s’en prendre aux questions importantes voire critiques pour le pays comme le respect du Chabbath, la conversion selon les critères de la Halakha, le mariage et le divorce, l’acceptation des Réformistes, etc. L’Eternel nous a sauvés de leurs mains. A présent, le programme de divers partis liés au groupe de Gauche, comprenant à nouveau Yaïr Lapid et son parti, Yech ‘Atid, est de loin plus dangeureux. On ne va plus s’y prendre point par point, mais si le pouvoir tombe entre leurs mains, ils vont traiter de tout en une fois, sans attendre et sans hésiter, avec plaisir et joie. Ils ne se contenteront pas de diminuer les aides gouvernementales destinées au public orthodoxe, et surtout ce qui leur revient dans le domaine de l’éducation comme cela a été le cas avec le gouvernement quand Lapid en faisait partie. Non, là, toutes les questions de valeurs sont déposées sur la table, et ils vont tout jeter à la poubelle.
Le Chabbath sur la place publique : on pourra ouvrir les magasins et les moyens de transport public seront autorités. Les députés orthodoxes font ce qu’ils peuvent pour entraver cette tendance actuellement ; il y a eu quelques municipalités qui sont passées outre, mais ce n’était que des exceptions. Nul doute que si le gouvernement de Gauche prend le pouvoir, tout cela s’effondrera.
Les lois sur le mariage et le divorce seront « ouvertes ». La conversion sera généreusement possible à tout candidat, sans que la position de la Halakha ne soit encore respectée. On imagine l’incidence terrible sur l’ensemble du pays, l’assimilation qu’une telle permissivité peut provoquer.
La seule manière d’entraver ces terrifiantes menaces est de donner sa voix aux partis orthodoxes, [Schass ou] Déguel haTorah !
Ce n’est plus de la politique, c’est la présence de la Tora dans le pays qu’il est question, de l’avenir du peuple juif et de la définition globale de notre vie en Terre sainte !
Qui peut-il dire : je ne suis pas concerné ?
Suivons ce que demandent les grands rabbanim, et faisons le bon choix.
