Chovrim chetika (« Brisons le silence ») est un organisme local israélien connu pour ses « découvertes » dans le domaine de la mauvaise conduite des soldats durant les différentes épreuves de force – notamment les conflits avec des Arabes. Ainsi, les « témoignages » anonymes (!) collectés servent à attiser l’animosité des peuples du monde envers Israël. Entre autres incidences graves et lourdes de ce travail, on note les conclusions du rapport Goldstone, condamnant Israël après l’opération Plomb Durci de décembre 2008 et janvier 2009 contre la Bande de Gaza : il reposait presque entièrement sur les « témoignages » de cet organisme…
Il s’avère à présent, d’après une enquête de la chaîne de télévision israélienne ‘Hadchoth 2, que cet organisme a dépassé de loin son objectif officiel : d’une simple investigation auprès des soldats ayant œuvré sur le terrain, ils ont glissé vers des questions concernant les techniques et les attaques sur le plan militaire. Voilà ce qu’ont prouvé des « candidats », prêts à témoigner devant cet organisme, et en fin de compte questionnés sur des domaines de loin plus inquiétants, relatifs à la sécurité du pays.
Selon cette enquête, Chovrim chetika a également pu envoyer certaines de ses jeunes recrues zélées s’enrôler sous les drapeaux, uniquement pour compléter son travail de sape.
Ces informations sont par la suite divulguées à des groupes internationaux très défavorables à Israël, et peuvent facilement arriver aux Arabes alentour.
On est très loin de la volonté déclarée de cet organisme : aider sur le plan humanitaire les pauvres Arabes maltraités par les Israéliens dans l’armée…
Les autorités locales ont réagi de manière virulente, et une enquête a été lancée.
De tout temps, précise le journal Yated Neéman à cet égard, la notion de « mosser » formait, dans le peuple juif, la pire qui puisse être évoquée. Des personnes accusées de livrer des secrets de la communauté à des ennemis se voyaient alors considérées, à juste titre, comme les gens les plus bas, et il devenait d’office très difficile de laver leur nom.
Il paraît en conséquence très difficile de comprendre comment des Juifs peuvent se permettre, sans honte, de se livrer à ce genre d’actes de diffamation. Plus étonnant encore, ils ouvrent un débat à leur sujet, s’interrogeant sur le droit de faire connaître les éventuels défauts de leurs frères sur la place publique (quand, par ailleurs, on sait bien que l’armée israélienne se limite et prend d’énormes risques face à la population civile ennemie, là où l’armée américaine versait des nappes de napalm pour résoudre ses problèmes…).
En outre, comment accepter les exigences de ce genre de groupes quand, de l’autre côté, des partis politiques ou des Etats se permettent de tuer sans hésitation tout opposant à leur idéologie, rasant ainsi, parfois, des villages entiers… ? Cela est vrai partout dans le monde, de nos jours. Pourquoi surveille-t-on précisément le peuple juif, voué à la destruction et à la disparition par des milliards de personnes dans le monde ? Cette éventualité est certes empêchée par la Providence divine… Pourquoi leurs faits et gestes doivent-ils faire l’objet d’enquêtes et de diffamation ?
Toutefois, il faut bien reconnaître que toute nation normale au monde sait quoi faire envers ses traîtres ! En temps de guerre, leur sort est immédiatement scellé. Or, là, en Erets Israël, où on ne peut pourtant nier l’aspect plus qu’inquiétant de la situation sécuritaire, ces gens-là jouissent d’une impunité totalement aberrante !
Peut-être qu’à à présent, l’establishment parviendra à se reprendre et à les condamner sans pitié – puisqu’ils n’ont pas pitié de nous, leur peuple. Cependant, les membres de ce groupe sont grassement financés par divers Etats européens, lesquels pousseraient alors de très hauts cris contre la politique « anti-démocratique » et « fasciste » pratiquée en Erets Israël. Et c’est sans doute la véritable raison du silence actuel. Va-t-il être brisé ? ●07