Aucune inculpation envers la police pour toute l’année 2019 !?

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משפט ציבור - 2

Après les accusations très dures d’Amit Ségal envers divers fonctionnaires et à leur conduite plus que gênante, puis à une seconde attaque de la part de ce journaliste, venant prouver que l’un des enquêteurs mêlé à l’un des dossiers contre Netaniahou était présent et actif, malgré son intérêt personnel à s’en prendre au Premier ministre et son déni de vérité, voici une nouvelle attaque, venant d’un tout autre angle, et portant sur un autre pilier de la justice non moins dérangeant : il peut y avoir des plaintes contre la conduite des forces de l’ordre, elles peuvent être justifiées, elles peuvent ne pas l’être, mais quand en fin d’année on arrive à un chiffre nul de condamnation, on en arrive à se poser des questions…

La pourriture dans ce domaine spécifique de la vie publique locale est-elle plus étendue que ce que l’on croyait ?

Pris d’un article paru sur Ynet.

Un compte-rendu en provenance des services de la Défense publique pénale a été déposé sur le bureau du ministre de la Justice concernant les problèmes de l’année civile passée. On y lit des accusations assez nombreuses et assez gênantes contre la police.

Par exemple, il y est question d’investigation dans les téléphones portables des personnes envoyées en justice, sans autorisation à le faire ; on emploie la force pour prendre les empreintes digitales de ces personnes, contre la loi ; la quantité d’arrestation réelle est de loin plus importante que celle avouée ; la police se livre à de nombreux interrogatoires de mineurs la nuit, sans les parents, en utilisant des menottes, et sans la présence d’un enquêteur spécialisé ; refus de considérer l’état financier des accusés dans les exigences de leur part (donc envoi assez automatique en prison, au lieu de leur permettre de payer une caution leur permettant de rester libres).

L’article en question rapporte enfin les réactions des instances concernées, et elles sont, sans surprise, positive : non, tout va bien. L’intéressant est l’introduction de cet article de Ynet, qui est toujours très en phase avec l’establishment, ne pouvant d’un autre côté pas s’empêcher de faire remarquer qu’avec tout cela, toutes ces plaintes, aucune d’entre elles ne s’est terminée par une accusion, si ce n’est deux d’entre elles qui ont fait l’objet d’une remontrance.

L’image qui ressort de toute cela n’est pas bonne : nul doute que déjà auparavant les fonctionnaires agissaient selon leur guise, faisant de l’Etat et des lois fixées par les représentants du peuple, réunis à la Knesset, ce qu’ils voulaient ; mais dans les conditions actuelles, où le gouvernement est divisé de manière profonde en deux groupes, et que l’un s’oppose totalement à l’autre, les souris dansent, et en profitent pour agir encore plus qu’auparavant selon leurs envies, et on sait clairement dans quelle direction ces fonctionnaires veulent avancer…

« Tout, sauf Bibi », pour la plupart d’entre eux, allez savoir pourquoi.

En vérité, le même phénomène est relevé aux Etats Unis, où la haine envers Trump suit exactement le même schéma, celui d’un sentiment qui prend la moitié du peuple et définit tout son voeu sur le plan politique, quand ni l’aspect social ou humain n’a d’importance, ou les propositions de politique extérieure du Président, rien, juste une haine viscérale envers lui ! C’est assez surprenant.

Peut-être, finalement, est-ce la Main de la Providence, qui vient en cela nous amener au sentiment que la seule issue est un dirigeant mis en place par l’Eternel et suivant les lois immuables et droites de la Tora ?

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