Certains corps sur le terrain sont ceux de terroristes, que Tsahal n’évacue pas principalement dans la zone frontalière. Mais au fil des jours, les combattants sont amenés à distinguer les corps des terroristes de ceux des victimes juives du massacre.
Be’hadré ‘Harédim
Grâce à la localisation des oiseaux de proie dans les agglomérations environnantes, au moins quatre corps ont été retrouvés près de la forêt de Bééri et Kisoufim. Il s’agit de cadavres provenant de l’attaque du Hamas du 7 octobre, qui se trouvaient dans des zones ouvertes et n’ont pas été localisés jusqu’à présent, a rapporté aujourd’hui Ynet.
La tâche de localisation des corps des victimes de l’invasion meurtrière dans le Néguev occidental se poursuit encore ces jours-ci à la frontière de la bande de Gaza par les forces de Tsahal, en utilisant des scans au sol avec des véhicules blindés, sous couverture aérienne.
Certains corps sur le terrain sont ceux de terroristes, que Tsahal n’évacue pas, principalement dans la zone frontalière. Mais au fil des jours, les combattants sont amenés à faire la distinction entre les corps des terroristes et ceux des victimes des massacres sur le terrain. Ces deux dernières semaines, cette tâche est devenue plus difficile en raison de l’état des corps et les forces utilisent également des moyens spéciaux pour identifier à distance les corps gisant au sol.
Afin d’aider les forces, Tsahal a demandé à l’Autorité de la Nature et des Parcs de les aider à localiser les corps, au moyen d’appareils décelant la présence d’oiseaux de proie dans la zone.
Dans l’un des cas, un aigle, arrivé en Israël après 24 jours passés hors des frontières israéliennes, a été identifié à un endroit des villages autour de Gaza. Après examen, il s’est avéré qu’il y avait plusieurs corps dans la région. L’Autorité de la nature et des parcs pensait que l’oiseau de proie était en difficulté ou était mort (du fait que les observateurs ne le voyaient pas bouger), mais après vérification, il s’est avéré qu’il avait été trouvé à proximité des corps de l’attaque du Hamas. Dans le second cas, il s’agit d’un aigle faucon, que l’on retrouve à proximité des cadavres.
Ohad Hatzofa, écologiste des rapaces à l’Autorité de la nature et des parcs, a déclaré : « Les unités de renseignement et l’unité Ethan nous ont contactés pour nous demander de les aider à localiser les rapaces se déplaçant dans les environs. J’ai vu qu’un aigle que nous lâchions en Israël dans la réserve naturelle en novembre 2022 avait migré vers le nord de la Russie. Le 23/10 il rentre en Israël, passe la nuit dans le Golan, le lendemain il arrive dans la forêt de Beéri. J’ai informé l’armée à un moment donné. Après cela, j’ai reçu des informations selon lesquelles quatre corps avaient été retrouvés. »
L’observateur a ajouté : « J’ai préparé des cartes des emplacements des rapaces, chaque jour les points sont transférés à l’armée. Au bout de quelques jours, j’ai vu qu’un faucon n’avait pas bougé depuis plusieurs jours dans la zone du carrefour d’Aloumim. J’ai transmis le rapport et j’ai appris que des corps avaient été retrouvés. »