Bien qu’Israël n’ait pas confirmé avoir frappé dimanche soir des positions militaires syriennes dans le centre et le nord du pays, frappes lors desquelles un nombre conséquent de conseillers militaires iraniens auraient été tués, l’Iran pointe du doigt l’État hébreu, menaçant de répliquer à cette «agression».
Un haut responsable iranien a affirmé mardi à Damas que son pays allait «répliquer en temps et en lieu» après «l’agression d’Israël» contre des bases militaires en Syrie où se trouvaient des conseillers iraniens.
«L’agression de l’entité sioniste (Israël) contre nos conseillers en Syrie nous garantit le droit de répliquer», a déclaré, cité par l’AFP, le président de la commission parlementaire iranienne des Affaires étrangères, Alaeddine Boroujerdi, lors d’une conférence de presse organisée au terme de sa visite à Damas.
«Nous répliquerons (contre Israël) en temps et lieu», a-t-il ajouté, précisant que la présence militaire de l’Iran en Syrie intervenait «à la demande du gouvernement syrien».
Le 29 avril, des positions de l’armée syrienne situées dans les provinces d’Hama et d’Alep ont subi une attaque de missiles dont l’auteur n’a pas été identifié. Israël, qui a récemment bombardé à plusieurs reprises le territoire syrien sous le prétexte de vouloir empêcher des groupes dont le Hezbollah, qui soutient le Président syrien, de s’emparer d’armes sophistiquées, a refusé de commenter cette attaque.
Source fr.sputniknews.com