D’anciens législateurs et hauts responsables américains ont réagi à l’attaque de missiles balistiques iraniens contre le consulat américain à Arbil, dans le nord de l’Irak, exigeant l’arrêt des pourparlers nucléaires avec l’Iran.
Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber – Le président américain Photo: De son Instagram
Ce soir, 12 missiles balistiques ont été tirés sur la ville d’Arbil, dans le nord de l’Irak, les missiles visaient le nouveau bâtiment du consulat américain et une zone résidentielle voisine, mais n’ont causé que des dégâts et un civil a été blessé, a déclaré dimanche le ministère kurde de l’Intérieur.
Les gardiens de la révolution iraniens ont publié dimanche un communiqué revendiquant la responsabilité des attaques de missiles contre des « centres stratégiques israéliens » dans la ville d’Arbil, au nord de l’autonomie kurde en Irak. D’anciens législateurs et hauts responsables américains ont réagi à l’attaque, appelant Biden à arrêter les pourparlers nucléaires qui se déroulent actuellement à Vienne, la capitale de l’Autriche.
Gabriel Noronia, un ancien responsable du bureau du département d’État iranien, a déclaré à la télévision Iran International : « Les démocrates et les républicains au Congrès conviennent que Biden ne devrait pas poursuivre les pourparlers avec l’Iran quand nos bases en Irak font l’objet d’attaques ».
Un autre ancien responsable de l’administration américaine, Robert Greenway, qui faisait partie de l’équipe de négociation des accords abrahamiques, a déclaré : « Est-ce trop demander à l’Iran d’arrêter de menacer les citoyens américains et de poursuivre les négociations ou de profiter de tous les avantages de l’accord ? Ou considérons-nous comme le nôtre un régime aussi déterminé à tuer les Américains les plus indignes de confiance, niant la viabilité de tout accord ? »
Ces derniers mois, il y a eu une attaque de la base américaine a-Tanaf à la frontière entre la Syrie et l’Irak en réponse à une attaque attribuée à Israël, qui aurait tué des milices pro-iraniennes. Petit rappel : en octobre dernier, des milices pro-iraniennes ont attaqué la grande base américaine d’al-Tanf à la frontière syro-irakienne en réponse à une attaque attribuée à Israël dans le désert syrien qui a entraîné la mort de militants des milices pro-iraniens. En d’autres termes, cette méthode de réaction contre les États-Unis en réponse à l’action d’Israël a déjà été essayée, rapporte Roi Keys dans Here News.