Reza Moussavi était un proche de Qassem Soleimani et dirigeait la coordination militaire entre Téhéran et Damas. Les Gardiens de la révolution menacent de se venger douloureusement. En Syrie, on décrit la manière dont il a été éliminé.
Be’hadré ‘Harédim – Méir Gilboa
En Iran, on confirme la mort de Reza Mousavi, considéré comme un membre très haut placé des Gardiens de la révolution, la personne la plus haut placée tuée depuis Qasem Soleimani, et on pointe du doigt Israël comme étant responsable de l’attaque. En Israël, ils se préparent à une réaction significative dans le nord et peut-être même au-delà.
Les Gardiens de la révolution ont annoncé : « Nous annonçons au peuple iranien la mort du conseiller militaire, le général Reza Moussavi, à la suite d’une attaque israélienne à Damas. Moussavi était responsable du soutien au front de résistance en Syrie ». Les Iraniens ont menacé qu’« il ne fait aucun doute que l’entité sioniste paiera le prix de ce crime ».
Selon des publications syriennes, Israël aurait tué le haut responsable en tirant trois missiles sur un village du sud de Damas.
Le système de sécurité se prépare à une réponse significative suite à l’assassinat et a donc relevé le niveau d’alerte. Mousavi était, entre autres, responsable des expéditions d’armes pour le compte des Gardiens de la révolution iraniens depuis Téhéran vers les milices chiites en Syrie – et de là vers le Liban, on peut donc estimer qu’Israël voulait endommager la chaîne d’approvisionnement et ceux qui la dirigent.
Selon les estimations, l’Iran a tenté d’augmenter dans les prochains jours les expéditions de munitions aux milices chiites qui opèrent sous les auspices de l’Iran avec la poursuite des combats à Gaza, et à un moment de conflit avec le Hezbollah à la frontière nord, Israël ne peut rester sans réagir.
Reza Mousavi a été chef du ministère de l’aide en Syrie et de la branche de Damas, figure centrale de l’activité de la République islamique dans la région pendant de nombreuses années, et a auparavant travaillé pendant plusieurs années comme chef du département d’aide à Téhéran.