Après la révélation de documents dramatiques, le Liban affirme : « C’est le point faible d’Israël »

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Tsahal sait bien qu’une entrée au Liban n’est pas une tâche aisée. Le tournant principal de cette confrontation serait une opération terrestre, que Israël retarde en raison de sa complexité opérationnelle. Un haut responsable de l’ALS, Fadi Daoud, indique que « le point faible d’Israël réside dans l’incursion terrestre. Une fois que Tsahal s’établit dans le sud du Liban, l’avantage passe au Hezbollah. » Il souligne que Tsahal évite cette situation et ne pénètre pas ou ne reste pas dans les villes du sud, préférant rendre les villages inhabitables en les encerclant et en les faisant exploser.

Tsahal redoute l’incursion dans le sud et comprend la difficulté d’entrer dans des tunnels ou des structures souterraines. Daoud explique que « Tsahal n’ose pas entrer dans les tunnels pour les nettoyer, adoptant plutôt une méthode de minage de la ville et de destruction des bâtiments en une seule fois. » Il cite l’exemple de la ville de Ramieh au sud, où 400 tonnes d’explosifs ont été placées dans un tunnel, une quantité énorme qui a poussé des experts en géologie à évoquer le risque de tremblements de terre.

« L’opération terrestre n’a pas de durée déterminée, » déclare Daoud, ajoutant que « toute discussion ou négociation se déroule sous le feu, et politiquement, nous ne savons pas quand le moment décisif arrivera. » Il souligne que « la situation sur le terrain ne laisse pour l’instant pas présager une fin proche des opérations militaires. »

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