Après des menaces de démisssionner, Smotrich accepte la 1ère phase des accords

0
10

Le président du parti Sionisme religieux, Bezalel Smotrich, a toutefois posé une nouvelle menace au Premier ministre, avertissant : « Si après la première phase de l’accord, Tsahal ne reprend pas les combats, nous quitterons le gouvernement. »

Cela signifie que Netanyahu peut mener à bien la première phase de l’accord, mais pourra ensuite se retirer de celui-ci.

JDN – Yanki Cohen

Le président du parti Sionisme religieux, Bezalel Smotrich, a émis une menace directe envers le Premier ministre Benjamin Netanyahu, déclarant : « Si, après la première phase de l’accord, Tsahal ne reprend pas les combats, nous quitterons le gouvernement. »

Le parti Sionisme religieux a publié un communiqué affirmant : « Bien que nous aspirions à la libération de tous nos otages, le parti Sionisme religieux s’oppose fermement à l’accord. » Le communiqué précise : « Le parti soutient les exigences du président du parti, le ministre Bezalel Smotrich, envers le Premier ministre Benjamin Netanyahu : garantir qu’Israël reprendra la guerre pour détruire le Hamas et libérer tous les otages, tout en modifiant la stratégie pour parvenir à une victoire décisive, immédiatement après la première phase de l’accord. Cela constitue une condition pour que le parti reste au sein du gouvernement et de la coalition. »

Lors de l’évaluation de la situation menée ce matin par le Premier ministre, il a été déclaré que si aucune percée n’était réalisée dans les heures à venir, le retrait de la délégation israélienne présente au Qatar serait envisagé.

La source de la controverse : le Hamas exige d’imposer un veto sur un petit nombre de prisonniers considérés comme des « symboles ». Cependant, Marwan Barghouti n’est pas inclus dans leurs exigences. Un haut responsable proche du Premier ministre a déclaré : « Si le Hamas ne descend pas de l’arbre, l’accord ne se concrétisera pas. »

Le journaliste Ben Caspit a rapporté, selon des sources impliquées dans les négociations, qu’il existe effectivement une crise concernant une liste de noms de prisonniers que le Hamas a ajoutée à la dernière minute, mais qui est inacceptable pour Israël. « Cette crise ne remplace pas celle avec Smotrich, mais vient s’y ajouter. »

Aucun commentaire

Laisser un commentaire