Appel en provenance de rabbanim convalescents…

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Illustration : le rav Ya’hia Touboul chez le ‘hakham Chalom Cohen, voici plus d’un an.

Plusieurs rabbanim européens, membres du Comité rabbinique Européen et anciens malades du corona, se sont adressés au public en un appel remarquable :

« A toute personne cherchant à garantir sa vie, que l’Eternel soit avec elle !

« Tout d’abord, nous nous devons de rendre grâce à l’Eternel pour Ses grands bienfants et Sa bonté, nous avons vécu sur notre chair et en notre corps cette terrible épidémie qui se répand partout, et a fait tomber de nombreuses victimes, que nous en soyons épargnés, et nous sommes sortis de cela en paix, avec l’aide de D’ !

« Notre maitre, le Michna Beroura, dans le biour Halakha § 554, rapporte la différence dans le cas d’une épidémie entre une situation où elle frappe avec force et celle ou elle s’affaiblit, et nous avons eu droit, en Europe, à ce qu’à présent elle est moins forte. On verra dans ses paroles que dans une telle circonstance, il est déjà possible de prier en public.

« Nous nous conduirons de la manière dont les Grands du peuple d’Israël et les décisionnaires de la génération ont dit, à savoir qu’il faut faire attention et tenir compte des instructions des médecins et des services nationaux, et notre conduite dans les synagogues et les Bathé Midrach dépend de manière absolue de leurs instructions.

« Nous venons renforcer ici nos frères d’Israël : de grâce, D’, garde-les et ôte d’eux tout fléau et toute maladie, comme il est dit : ‘Toutes les maladies que J’ai imposées à l’Egypte, Je ne les jetterai pas sur vous’

« Toutefois, en même temps qu’il est possible de revenir aux synagogues et aux Bathé Midrah, nous pensons important de renforcer leur attention aux précautions imposées, de faire attention aux instructions livrées par les médecins et par les spécialistes, afin de dévancer les coups par une conduite adéquate. Que nos prières soient agréées !

Le rav Avraham Galaï, Av Beth Din Londres

Le rav Ya’hia Touboul, Av Beth Din Lyon

Le rav Eliézer Wolff, Av Beth Din Amsterdam

Le rav Avraham Weill, Grand rabbin de Strasbourg »

5 Commentaires

  1. C’est intéressant.
    Mais entre un dérabane: prier à la synagogue
    Et un déroïta: préserver sa santé et sa vie
    Le choix devrait s’imposer de lui-même

    D’autant plus que cette épidémie, aux conséquences graves aussi bien sur le plan santé que sur le plan économique, personne ne sait actuellement où elle nous mène

    • Birkath kohanim n’est pas deraban, en tout cas pour les kohanim eux-mêmes, mais c’est clair que si cela représente un danger, on ne se rendra pas à la synagogue pour autant.
      La lecture de la Tora, la plupart du temps, ne l’est pas, mais d’un autre côté, il est clair que la question dépasse un peu ce niveau : la vie juive, qui passe par la synagogue, est indispensable pour la plupart des gens, et il n’est pas évident de fermer ces sites de prière…

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