« Cela reste très circonscrit à une loge dont chacun connaît l’extrémisme de gauche » (Kalifat)
Le Grand Orient de France (GODF) s’est défendu de tout antisémitisme, après une polémique née de la publication d’une résolution visant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
Emise par une loge parisienne, une proposition de texte demandait aux responsables du GODF de ne plus participer aux manifestations organisées par le Crif.
Ce dernier y est accusé d’être « suiviste de la politique » menée par Israël, une « politique de l’extrême droite religieuse », et de favoriser la montée de l’antisémitisme, selon le texte publié par des blogs de certains francs-maçons, scandalisés par les propos.
Lundi, la commission chargée de l’analyse des propositions avant le vote à l’assemblée générale (le Convent) de la principale obédience maçonnique française, a retiré le texte.
« Non, les francs-maçons ne sont pas antisémites, comme ils ne sont ni racistes ni xénophobes », ont réagi dans un communiqué M. Hubsch et le président du Convent Christian Mathieu.
« Il va certainement y avoir une enquête administrative » interne et la justice maçonnique « sera certainement saisie », a-t-il ajouté.
De son côté, Francis Kalifat, président du Crif, dans un premier temps indigné, affirmait mardi que « la polémique est complètement close à mes yeux et ne laissera aucune trace dans les relations avec le GODF ».
« Cela reste très circonscrit à une loge », a-t-il dit. Selon lui, la loge parisienne, appelée « Maximilien l’incorruptible », est une loge « dont chacun connaît l’extrémisme de gauche ».
La proposition de texte était « à la limite de la diffamation et à la limite de l’antisémitisme », a-t-il estimé.
Source www.i24news.tv