Par Daniel HOROWITZ – Temps et contretemps
A l’occasion de l’attribution du prix Nobel de littérature à Annie Ernaux nous republions la chronique de Daniel Horowitz du 24 juin 2022.
Annie Ernaux est une écrivaine française de grand talent, dont l’œuvre est essentiellement autobiographique. Elle vient d’un milieu modeste, où ses parents étaient exploitants d’un café-épicerie après avoir été ouvriers. À force de persévérance, elle arrive à s’extraire de son milieu et devient agrégée de lettres. Elle gardera toute sa vie un sentiment de culpabilité par rapport à sa classe sociale, dont elle s’est éloignée par la force des choses. Ernaux est lauréate de nombreux prix littéraires, dont le Renaudot en 1984 pour son ouvrage «La Place». Elle figure parmi les grands écrivains français de notre temps.
Ernaux est récemment passée à la télévisons sur France 5, où elle était le principal centre d’intérêt. Indépendamment de sa belle plume, on a pu découvrir la dérive morale et intellectuelle de cette femme de lettres par ailleurs si brillante. Ernaux est néoféministe, raciste, indigéniste, communiste, antisémite, décoloniale, néo-écologique, propalestinienne, ennemie d’Israël et militante de la France Insoumise depuis 10 ans. Elle est d’ailleurs une inconditionnelle du leader de ce parti islamogauchiste, Jean-Luc Mélenchon, qui adore lui aussi fréquenter les antisémites de son parti ou d’ailleurs.
Ernaux a cosigné dans le quotidien Le Monde une tribune de soutien à Houria Bouteldja, antisémite notoire, et a appelé au boycott d’une manifestation culturelle franco – israélienne. Son amie Bouteldja juge que Miss Provence était indigne de participer à Miss France, parce qu’elle avait un père israélo-italien. Elle trouve d’ailleurs d’une manière générale qu’on «ne peut pas être israélien innocemment» et suggère d’envoyer tous les sionistes au goulag. C’est cette scélérate proche des pires ennemis de Juifs que soutient Annie Ernaux, qui n’a même pas l’excuse de l’ignorance.