APPEL À LA DESTRUCTION D’ISRAËL LORS D’UNE CONFÉRENCE ISLAMISTE À ANKARA
Les islamistes ont également exhorté le BDS à plus d’actions contre l’État juif
Ankara a accueilli, la semaine dernière, une conférence pro-palestinienne réunissant des islamistes radicaux qui ont appelé à l’éradication de l’État juif et ont plaidé en faveur de la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre Israël.
“Israël doit être dissout et détruit“, a déclaré un orateur, selon un article paru dans le quotidien allemand Die Welt.
Les orateurs ont également appelé aux boycotts, désinvestissements et sanctions (BDS) contre Israël lors de la manifestation intitulée “Le congrès sur l’avenir du monde islamique et de la Palestine”.
Kadir Arakas, président d’une association turco-chiite, a déclaré : “La résistance en Palestine est importante. “Au cours de la “période de plus grande faiblesse de toute l’histoire d’Israël “. Arakas a insisté sur le fait qu’aucun pays islamique ne devait conclure d’accords avec Israël ni œuvrer pour un rapprochement avec l’État juif.
Il n’a pas défini «résistance», mais le mot prend, pour le régime des mollahs d’Iran et son principal auxiliaire, le mouvement chiite Hezbollah, le sens de la violence à outrance contre Israël. «Si nous voulons la libération de la mosquée Al-Aqsa [à Jérusalem], nous devons aider les Moudjahiddines», a déclaré Arakas.
L’ayatollah Mohsen Araki, de la République islamique d’Iran, a également pris la parole lors de cet événement. Au cours d’une conférence de clercs islamiques à Beyrouth en 2015, Araki aurait prétendu que «l’annihilation du régime sioniste est une entreprise qui doit certainement réussir, selon un engagement coranique». L’agence de presse pro-iranienne Taghrib a rapporté les propos antisémites génocidaires d’Araki. Araki a été représentant personnel du guide suprême iranien Ali Khamenei à Londres.
Araki est secrétaire général du Forum mondial pour la proximité des écoles de pensée islamiques. L’agence de presse AhlulBayt (ABNA), contrôlée par le régime de l’État iranien, a déclaré que la conférence avait été «organisée par le Centre de recherche sur l’unité islamique Saadat en Turquie» et avait «réuni plus de soixante-dix invités étrangers originaires de 20 pays».
ABNA, basée dans la ville sainte de Qom, concentre sa couverture aux communautés chiites à travers le monde.
Selon ABNA, la conférence a organisé les panels suivants : Al-Qods est l’enjeu le plus important et le plus fondamental du monde islamique ; Unité islamique : l’unique voie pour l’avenir des musulmans ; L’impact de la question palestinienne sur le monde islamique et les responsabilités de la oumma islamique ; Statut mondial et enjeux de l’islam, problèmes et solutions ; et concernant le Plan pour le Grand Moyen-Orient – L’accord du siècle, ses objectifs et ses partisans; et conditions de mise en œuvre du plan d’unité islamique.
ABNA a écrit qu’Araki avait déclaré à l’Agence de presse islamique que le congrès était «très efficace à l’heure actuelle» et a déclaré qu’à l’heure où l’ennemi tente de marginaliser la question palestinienne, cette conférence peut, à nouveau, soulever la question palestinienne à l’ordre du jour, face à l’opinion publique et aux musulmans. »
Hasan Bitmez, le vice – président du Parti turc de la Félicité islamiste, a déclaré par rapport à Israël lors de la conférence que : « Aucun accord n’est valable avec ces tyrans qui occupent cette terre bénie. »
Die Welt a rapporté que Abdelmalek Hibaoui, professeur allemand de théologie pratique à l’université de Tübingen, a participé à la conférence anti-israélienne.
Abdelmalek Hibaoui est également membre du Conseil central des musulmans en Allemagne, où il enseigne et forme des clercs islamiques.
Die Welt a écrit que Hibaoui avait pris ses distances par rapport à la conférence en réponse à une demande pressante du journal allemand.