Le député de Yahadouth haTora, le rav Uri Maklev, est le directeur du comité préposé à la science et aux technologies. Une réunion s’est tenue à la suite de l’accident qui a détruit le satellite Amos 6, durant laquelle il a été amené à révélé quelques éléments intéressants.
Quand il était question d’envoyer ce satellite le Chabbath, ce n’était pas qu’un problème de « ‘hilloul Hachem », de profanation du Nom divin, quand le peuple qui porte Son Nom accepter qu’une telle opération ait lieu en ce jour saint : cette date a également entrainé chez nombre de scientifiques impliqués dans ce projet de devoir rester éloignés de leurs familles, à devoir surveiller divers éléments durant le Chabbath…
Il a dévoilé après la réunion à des journalistes que l’une des personnes importantes dans ce projet n’est autre qu’un avrekh (étudiant en Tora, marié), élève de la Yechivath Mir de Jérusalem. Sa réputation va très loin… « L’un des dirigeants de l’industrie aéronautique israélienne m’a demandé si je connaissais l’un ou l’autre des employés orthodoxes de cette industrie. Je lui ai cité un nom, et il en a été très surpris : cette personne est un technicien supérieur dans cet immense ensemble qu’est la Ta’assia avirith (Industrie aéronautique) – spécialisé dans un domaine particulier, dans lequel des dizaines de scientifiques ne sont pas parvenus à trouver de solution, mais lui, l’avrekh, y est arrivé ! Je lui ai précisé que cette personne n’a pas appris les matières profanes autour desquelles un grand débat a lieu actuellement, à savoir s’il faut les imposer aux jeunes des ‘hadarim (« liba », les matières principales) ».
« Il peut lui arriver, a ajouté le rav Maklev, de devoir rester à d’autres occasions un Chabbath entier dans l’entreprise ». Non sans préciser qu’il a déjà atteint l’âge de la retraite, mais que l’industrie en question l’a fait revenir, tant elle avait besoin de lui…