Le président Joe Biden, qui avait déclaré à plusieurs reprises qu’il ne gracierait pas son fils et qu’il croyait en l’intégrité du système judiciaire, a néanmoins décidé d’accorder une grâce présidentielle à Hunter Biden.
« Les accusations portées contre Hunter sont le résultat des tentatives de mes opposants politiques au Congrès de m’atteindre », a affirmé le président.
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À environ un mois et demi de la fin de son mandat à la Maison-Blanche, le président des États-Unis, Joe Biden, a utilisé son pouvoir présidentiel pour annoncer, dans la nuit de lundi, la grâce accordée à son fils Hunter Biden. Ce dernier était accusé de fraude fiscale et de possession illégale d’arme à feu.
Hunter Biden, âgé de 53 ans, devait être jugé pour ces deux affaires. Cependant, la grâce présidentielle entraîne la clôture des procédures judiciaires à son encontre.
Par le passé, Joe Biden avait assuré à plusieurs reprises qu’il n’utiliserait pas son autorité pour accorder une grâce à son fils. Il a cependant changé d’avis, expliquant : « Les accusations portées contre lui sont le fruit des efforts de mes adversaires politiques au Congrès pour me nuire. Aucune personne raisonnable examinant les faits dans les affaires de Hunter ne pourrait conclure autrement : il a été ciblé uniquement parce qu’il est mon fils. »
Le président sortant a ajouté : « Je crois en notre système judiciaire. Mais après mûre réflexion, j’ai également constaté que des considérations politiques ont entaché ce processus, entraînant une injustice. Une fois ma décision prise ce week-end, il n’y avait aucune raison de la retarder davantage. »
En juin dernier, Hunter Biden avait été reconnu coupable de trois infractions fédérales liées à la possession d’une arme. Selon les accusations, il avait menti lors de la demande de permis d’arme et avait dissimulé sa consommation de drogues. Hunter a lutté pendant des années contre une addiction à la drogue, ayant été hospitalisé à plusieurs reprises dans des centres de désintoxication.
Après l’annonce de la grâce, Hunter Biden a publié un communiqué dans lequel il a reconnu ses erreurs commises pendant sa période de dépendance. Il a déclaré que ces erreurs avaient été exploitées pour l’humilier, lui et sa famille, à des fins politiques.
Il a également affirmé qu’il ne considérerait jamais la grâce comme acquise et qu’il consacrerait sa vie à se reconstruire et à aider ceux qui continuent de souffrir de maladies et d’addictions.