L’UNESCO a donc émis des doutes quant à la légitimité de la présence juive en Vieille Ville de Jérusalem. 24 nations ont soutenu cette position, 6 s’y sont opposées, et 28 se sont abstenue de donner leur avis.
C’est ainsi que la direction de l’UNESCO, à Paris, a accepté la proposition palestinienne remettant en doute les relations entre le peuple juif et le Mont du Temple, et 24 pays dans le monde ont admis cette version des choses, refusant de parler d’autre chose que de la mosquée d’Omar ou d’El Aksa.
Cela continue : cet organisme demande également à Israël de cesser d’effectuer des fouilles archéologiques dans cette partie du pays (évidemment, on risque de trouver des preuves incontestables du contraire…), et condamne la conduite des Juifs envers le Wakf (qui, lui, détruit systématiquement toute preuve du passé). Sans oublier de s’opposer à l’intrusion de forces armées israéliennes sur le site de la mosquée d’Omar – toujours justifiée par la conduite belliqueuse des Palestiniens.
Les Etats Unis, la Hollande, l’Angleterre et autres se sont opposés à cette conclusion, et de fait aucun pays européen ne l’a appuyée, pas même la France.
Le Premier Ministre israélien, dans son intervention lors d’un cours de… Tanakh (Bible) se tenant dans sa demeure, n’a pas été de reste : « L’amour des textes bibliques fait partie de notre base, et engendre notre légitimité internationale. Mais là, le théâtre de l’absurde a été parfait… Que l’UNESCO ne lise pas la Bible peut être accepté, mais je leur propose de se rendre à l’arc de triomphe de Titus à Rome, où ils verront ce que les romains ont amené avec eux une fois qu’ils aient détruit le Temple et pillé ses trésors, voici 2000 ans. On y voit la Menora à sept branches, ce symbole du peuple juif… Dire que le peuple juif n’a pas de rapport avec le mont du Temple, c’est comme séparer l’Egypte de ses pyramides, ou la Chine de sa fameuse muraille ».
Le ministre de la Justice, Ayéleth Shaked, a ajouté : « L’ONU a dépassé ses propres limites de stupidité, d’antisémitisme et de manque total de sérieux. Un organisme censé représenter l’éducation et la science au nom de l’ONU vient présenter une image politique pourrie, propulsée par des régimes islamistes dictatoriaux. Au lieu que ce soit les pays occidentaux qui mènent cet organisme vers des horizons intelligents, ils se laissent entrainer à prendre des résolutions plus que gênantes. »
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Carmel Shama-Cohen, a réagi lui aussi : « Israël et le peuple juif n’ont pas besoin de confirmation de la part de l’UNESCO ou de tout autre pays quant au lien particulier qui le lie à Jérusalem et aux lieux saints, tels que le Kotel ou que le mont du Temple… Tout Juif, partout et de tout temps, n’a cessé depuis 2000 ans de rappeler le souvenir de Jérusalem au quotidien. »
