Datant de l’époque coloniale, ce lieu, qui reçoit encore les visites des familles, venant essentiellement de France, pour se recueillir sur les tombes de leurs proches, n’existe désomais plus.
Il vient d’être rasé par une personne qui semble avoir obtenu l’autorisation des autorités locales.
Des citoyens de cette ville ont ainsi diffusé une vidéo montrant l’état de ce cimetière qui n’existe plus. Les tombes et les arbres ont été rasés pour ne laisser place qu’à un terrain vague.
L’auteur de la vidéo dénonce un acte de vandalisme visiblement commis avec l’accord des autorités locales: «Regardez ! Même les morts ne sont pas épargnés. Si cela s’était passé en Europe avec un cimetière musulman, les gens auraient crié au scandale.»
La vidéo a été visionnée par plusieurs milliers d’internautes. Ils ont tous dénoncé ce manque de respect pour les morts et leurs familles qui venaient périodiquement s’y recueillir.
(1) http://koide9enisrael.blogspot.com/2018/07/en-algerie-les-cimetieres-juifs-et.html
NDLR : Où est la France, responsable de la surveillance des cimetières juifs en Algérie, et le Consistoire de France et d’Algérie ?
Alors là qui va défendre cette affaire ? Je trouve inadmissible que personne ne prendra notre défense ! C’est vrai que cela se passe dans un pays musulman, qui va-t-il s’y frotter ? Et dans les media de gauche, personne n’en parlera.
Effectivement, la lâcheté de tous les gouvernements successifs (surtout celui-là) n’est plus à démontrer. Ces politiques ont peur des pays comme l’Algérie qui les a gavés et qui continuent à les gaver. Alors, attendons-nous au pire !
C’est vrai que le gouvernement précédant s’est engagé à poursuivre sa mission de sauvegarder les cimetières juifs en Algérie – on se souvient peut-être du travail fourni par Kountrass dans ce domaine et de l’intervention personnelle du rav Aharon Leib Steinmann zatsal, qui a eu ce résultat.
Là, toutefois, il semble s’agir d’une initiative privée, locale, qu’il faut contrer, bien entendu, mais ce n’est pas encore la débandade. Espérons que les autorités centrales de la France, et, en amont, celles du Consistoire, sauront intervenir là où il faut et quand il le faut.