Alerte maximale à la frontière nord : crainte en Israël d’une infiltration des forces Radwan dans la région de la Galilée dans le but d’enlèvements.
La tension sécuritaire croissante à la frontière nord pousse l’alerte militaire à son maximum. La principale crainte est centrée sur les tentatives d’infiltration des forces spéciales du Hezbollah dans la région de la Galilée dans le but de s’en prendre aux habitants. Voici comment l’État d’Israël se prépare à ce scénario extrême à la frontière nord, tirant les leçons des événements du 7 octobre.
B. Nissani | Kikar HaChabbath
L’alerte militaire à la frontière nord avec le Liban est à son plus haut niveau, comme l’a déclaré hier soir (veille du 9 Av) le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Daniel Hagari.
Dans le cadre de ces préparatifs critiques, des unités d’élite de Tsahal sont déployées à la frontière nord pour servir de force d’intervention en cas d’infiltration des forces Radwan dans la région de la Galilée.
Dans l’une des localités de Galilée, une unité d’élite de Tsahal a été positionnée pour répondre en cas d’infiltration dans les localités environnantes. La mise en place de cette force est une leçon tirée des événements lors de l’attaque de Sim’hath Tora.
Selon un rapport du site « Ma’ariv », Tsahal souhaite réduire le temps de réaction de la force d’intervention militaire en cas de raid ou d’infiltration de terroristes sur le territoire israélien. Les scénarios extrêmes envisagent également la possibilité de prises d’otages.
Parallèlement, sur les routes de Galilée et à proximité des localités, Tsahal et la police ont installé des postes de béton, des abris de protection et des positions de tir pour servir de défense au cas où des forces d’invasion surmonteraient les systèmes de défense avancés de Tsahal au nord. Le renforcement de la sécurité et l’installation de ces abris visent à empêcher l’arrivée des forces ennemies en profondeur, en particulier dans les grandes villes du nord.
En parallèle, Tsahal continue de frapper et de neutraliser des cibles du Hezbollah à l’intérieur du territoire libanais, en se concentrant sur les sites d’où ont été lancés des missiles et des roquettes en direction d’Israël.
Hier, lundi, un avion de l’armée de l’air a attaqué un lanceur utilisé par l’organisation terroriste Hezbollah dans la région d’Al-Wardiya, dans le sud du Liban.
De plus, des avions de l’armée de l’air ont attaqué des bâtiments militaires de l’organisation terroriste Hezbollah dans les régions de Shihin et Al-Jabin, dans le sud du Liban.
Par ailleurs, les forces de Tsahal ont tiré des obus d’artillerie dans les régions de Wadi Hamoul, Ramia et Ayta ash-Shab, dans le sud du Liban.
Au cours de la journée, plusieurs tirs ont été identifiés traversant le territoire libanais en direction des régions de Har Ramim, Metoula et Har Dov, sans faire de victimes.
Aujourd’hui (mardi), un avion de l’armée de l’air a attaqué dans la région de Barashit, dans le sud du Liban, tuant deux combattants du Hezbollah dans la zone sud de l’organisation terroriste.
Les soldats de la brigade « Harim » du Commandement nord ont attaqué des terroristes du Hezbollah qui étaient en position d’observation dans la région de Har Dov, lors d’une attaque de tank.
En outre, les forces de Tsahal ont attaqué des bâtiments militaires du Hezbollah dans les régions de Shihin et Alma ash-Shab, ainsi qu’une position antichar dans la région d’Ayta ash-Shab.