Alep, symbole de l’impuissance d’Obama

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A Alep, les rebelles (ici en 2012) ont été écrasés par le régime d’Assad et ses alliés

Freddy Eytan – Le Cape

Barack Obama a jeté définitivement l’éponge devant les terribles images en provenance d’Alep, il a préféré prendre des vacances avec sa famille dans l’archipel d’Hawaï, en Océanie, bien loin de la ville fantôme syrienne.

Le bilan de la politique américaine dans notre région est triste et révoltant.

Comment être indifférent devant la nouvelle tragédie humanitaire de ce siècle ?

Comment laisser le boucher de Damas, ses complices Iraniens et Russes, poursuivre librement et sans impunité leurs massacres quotidiens ? Comment ne pas apporter secours à ces vieillards, femmes et enfants meurtris et affamés fuyant l’enfer des bombes, la terre brûlée et le froid de l’hiver ?

Triste bilan de constater des rois et des princes arabes vivant confortablement et sans soucis dans leurs palaces dorés, tandis que des dirigeants des chancelleries occidentales partent en vacances, insouciants et indifférents. Cette conduite est honteuse et indigne pour tous les dirigeants de la planète.

Israël a été le seul pays a apporter un secours en hébergeant dans ses hôpitaux des milliers de blessés syriens. Pourtant, nous sommes considérés comme des ennemis impitoyables. Malgré notre refus de ne pas intervenir dans cette terrible guerre civile, comment le peuple juif peut demeurer complètement indifférent face au génocide ?

La prise de contrôle de la ville d’Alep par Assad et ses alliés ne met pas un terme définitif à la guerre civile qui dure depuis plus de cinq ans. Cependant, nous devrions dès à présent tirer des leçons, et la première est que nous ne pourrions compter que sur nous-mêmes.

Nous sommes riches en expérience pour affirmer une fois encore, et avec force, qu’aucun pays allié ou ami ne viendra à notre secours le jour fatal, au moment où nous combattrons pour notre survie en regardant la mort en face. Dans la jungle du Moyen-Orient, seul le plus fort est respecté.

La victoire d’Assad est une victoire non seulement de la Russie de Poutine et une défaite humiliante de l’Occident, elle est aussi une victoire de l’Iran et du Hezbollah.

Soyons clairs, le jour où la guerre civile s’achèvera, Assad et ses complices exigeront notre retrait du plateau du Golan. Ce territoire risque, tôt ou tard, de s’enflammer et de redevenir un champ de bataille sous le commandement du Hezbollah et des autres organisations terroristes.

C’est alors que tous payeront un lourd tribut à la nonchalance mortelle des Occidentaux, et en particulier à celle du président sortant Barak Obama, prix Nobel de la Paix.

Freddy Eytan

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