Au-delà des différences
L’Association n°1 de tsedaka Vaad Harabanim offre, à l’occasion de la fête de Pessa’h, deux opportunités de faire le Bien. La lecture de la lettre de rabbi Chimchon d’Ostropoli et la distribution de dons « Kim’ha dePiss’ha » sont là pour nous aider.
Le texte de rabbi Chimchon d’Ostropoli figure dans toutes les Hagadoth et des millions de Juifs la lisent le jour qui précède Pessa’h. Ce grand érudit de 17e siècle laissa en héritage une lettre contenant des secrets ésotériques permettant d’échapper aux dangers, reconnue depuis comme une véritable « segoula ». Le dirigeant spirituel rav Haïm Kanievky s’associe au Vaad Harabanim quelques heures avant la fête afin de lire cette lettre en faveur des donateurs de l’Association. Car si chaque fête est l’occasion de penser à l’autre et de mobiliser ses forces contre l’exclusion, Pessa’h est un moment particulièrement propice. « Le Vaad Harabanim est honoré de pouvoir offrir au public l’intervention spéciale du Gaon le rav Kanievky, explique David, l’un des responsables de l’Association. Durant le Séder, nous sommes assis comme des rois et nous pouvons faire en sorte que nos frères dans le besoin soient également semblables aux monarques. Comment ? En unissant nos forces, derrière le rav Kanievsky qui lira la lettre du rabbi d’Ostropoli, afin de soulager tous ceux qui souffrent et apporter des réponses concrètes au désarroi des plus démunis. Grâce à la solidarité qui unit notre peuple, nous sommes en mesure d’apporter de la nourriture, des vêtements, des soins médicaux et dentaires à des milliers de familles. L’aide octroyée est primordiale et chaque année, ce sont davantage de déshérités qui profitent de cette générosité. Au début de la chaîne, il y eut rabbi Chimchon, au milieu il y a rav Kanievky et au bout, des milliers de donateurs. Cette chaîne est la véritable richesse de notre peuple et est capable de renverser tous les mauvais décrets.»
La force de la solidarité
Pessa’h est la fête des coutumes alimentaires. Pour tous, le ‘hametz est à bannir et pourtant, des différences persistent. Les habitudes d’un Marocain l’éloigneront de la table de son voisin algérien, qui lui-même ne mangera pas chez son ami tunisien. Cette diversité ne doit pas faire oublier une coutume propre à tous les Juifs du monde, comme nous le rappelle le Vaad Harabanim qui lance une large campagne de tsedaka en cette veille de Pessa’h. « La tradition de Kim’ha de Piss’ha, poursuit David, est ancrée dans chaque cœur juif. Il s’agit de partager afin de faire profiter ceux qui n’ont pas. Lorsque nous sommes attablés le soir du séder, nous rappelons à nos enfants le pain de misère consommé par nos ancêtres lors de la sortie d’Egypte afin de leur enseigner à donner aux plus démunis. C’est le sens de la libération : devenir libre signifie avant tout être responsable et bienveillant, savoir évaluer les besoins de l’autre afin de les combler. Celui qui a la chance de manger à sa faim a le pouvoir de partager, ce qui est l’apanage des rois, à qui nous nous identifions durant cette soirée pleine de sens et d’enseignements. C’est pourquoi le Vaad Harabanim est présent sur le terrain afin de collecter les dons pour les déshérités. C’est la réponse du peuple juif à la pauvreté, au-delà des différences. »
Pour envoyer votre nom ou le nom de vos proches pour la lecture de la lettre de rav Chimchon d’Ostropoli avec rav Haïm Kanieviky, contactez le 0-800-106-135 depuis la France ou le 1-80022- 36-36 depuis Israël ou sur le site du Vaad Harabanim www.vaadharabanim.org.