La plénière de la Knesset a approuvé la proposition de loi selon laquelle les terroristes ne recevront plus d’allocations de l’État.
Le président de la coalition, Ofir Katz : « La fin de la folie »
Be’hadré ‘Harédim – Avraham Freund
La proposition de loi du président de la coalition, Ofir Katz, visant à priver les terroristes de leurs allocations de sécurité sociale a été adoptée aujourd’hui (lundi) en deuxième et troisième lectures à la Knesset.
Jusqu’à présent, les terroristes condamnés, qu’ils soient citoyens ou résidents d’Israël, bénéficiaient de nombreuses prestations versées par la sécurité sociale nationale : allocations d’invalidité, aides à la dépendance, allocations de naissance, indemnités de maternité, pensions de réversion, allocations pour enfants, épargne à long terme pour chaque enfant, indemnités de funérailles, assurance chômage, bourses d’études pour parents isolés, etc. Cela pouvait représenter des milliers de shekels par mois pour un terroriste.
De plus, l’épouse d’un terroriste devenait éligible à l’allocation de revenu minimum dès que son mari devenait prisonnier à la suite d’un attentat, et recevait cette aide pendant qu’il était incarcéré.
La nouvelle loi prévoit une suppression totale de toutes les allocations pour les terroristes reconnus coupables de meurtre, tentative de meurtre ou autres infractions graves liées au terrorisme. Elle retire également à l’épouse le droit à une allocation de revenu minimum si celle-ci découle du fait que son mari est en prison pour un acte de terrorisme.
Le président de la coalition, Ofir Katz, a déclaré : « Le fait qu’un terroriste ayant assassiné un Juif puisse recevoir de l’argent de l’État d’Israël est absurde et inacceptable. Nous avons mis fin à cette folie. Ma proposition de loi, si importante, a été adoptée : un terroriste ne recevra plus un seul shekel de l’État d’Israël. »