35ème jour du conflit : les conditions du Hamas pour un cessez-le-feu et les tensions régionales
Alors que le conflit entre Israël et le Hamas approche de sa 335ème journée, les discussions sur une éventuelle trêve continuent de se heurter à de nombreux obstacles. Le Hamas, par l’intermédiaire de l’un de ses hauts responsables, Khalil al-Hiya, a réitéré ses conditions pour la conclusion d’un accord. Selon lui, toute forme d’entente doit inclure plusieurs points essentiels, notamment une cessation complète des hostilités et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza, y compris l’axe de Philadelphie, une zone hautement stratégique le long de la frontière égyptienne.
Al-Hiya a précisé que la fin des agressions israéliennes doit être accompagnée du retour libre des déplacés palestiniens, d’une aide internationale significative pour la reconstruction de Gaza, et d’un accord authentique sur l’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas. Il a ajouté que l’organisation reste fidèle aux termes acceptés après la déclaration du président américain Joe Biden en mai et à la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée le 2 juillet.
Pendant ce temps, les tensions continuent de monter à la frontière de Gaza, où le chef d’état-major de l’armée égyptienne s’est rendu pour superviser les mesures de sécurité. Cette visite survient alors que l’Égypte, qui joue un rôle clé dans les négociations et la médiation, cherche à maintenir une stabilité relative dans la région.
Sur un autre front, Tsahal a annoncé avoir éliminé sept terroristes en Samarie, dont le fils de Zakaria Zabeidi, figure emblématique des groupes terroristes palestiniens. Cet événement s’inscrit dans le cadre des opérations continues de l’armée israélienne en Cisjordanie pour affaiblir les réseaux terroristes actifs.
L’implication de la communauté internationale, et notamment des États-Unis et de l’ONU, reste cruciale dans la recherche d’une solution durable à ce conflit. Cependant, la route vers un accord semble encore semée d’embûches, avec des divergences profondes entre les demandes du Hamas et les exigences de sécurité d’Israël. Le maintien de la pression militaire et diplomatique sur les parties prenantes pourrait néanmoins être un levier essentiel pour parvenir à une issue pacifique.
En résumé, alors que la guerre atteint presque une année entière, les négociations stagnent en raison des tensions sur le terrain et des conditions strictes posées par le Hamas. L’avenir du processus de paix dépendra de la capacité des médiateurs internationaux à trouver un terrain d’entente acceptable pour les deux camps.
À Washington, on espère pouvoir soumettre bientôt, possiblement d’ici la fin de la semaine, une proposition de compromis concernant la libération des otages et un cessez-le-feu. Toutefois, des points cruciaux restent en suspens, et sur certains d’entre eux, les divergences entre les parties semblent s’accentuer. A Jérusalem, le pessimisme domine.
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