La classe politique israélienne tremble depuis quelques semaines, du fait que la date buttoir décrétée par la Cour suprême locale approchait, que l’implantation d’Amona devait être partiellement détruite pour avoir été installée sur des terres semblant appartenir à des arabes, et que cette expulsion allait provoquer une crise gouvernementale.
Mais les partis de la coalition du gouvernement Netanyahou sont parvenus à un accord de toute dernière minute. Bien qu’il soit probable que justement Amona ne soit pas sauvée, tout au moins les maisons concernées, la loi qui est en projet régularisera toutes les implantations juives en Judée-Samarie qui se trouvent dans une situation semblable.
Au fait, comment se fait-il que ces Juifs se soient installés sur de tels domaines ? C’est là la grande question : souvent, après coup, des arabes surgissent d’on ne sait où, apportent des preuves plus que douteuses, du reste, souvent appuyées par les groupes d’extrême-gauche ou d’étranger, qui sont opposés à l’installation de Juifs en Judée et Samarie, et se présentent devant des tribunaux dont l’orientation est également connue… Objectivement, la plupart du temps, ces contestations de propriété sont très contestables…
Le compromis actuel, pour Amona, fait que ces maisons implantées sur des terrains de la sorte contestés ne seront plus évacuées mais déplacées à quelques dizaines de mètres, sur des terres sans propriétés… Précisons bien qu’il s’agit de caravanes, et que leur déplacement ne présente pas trop de difficulté.
La coalition du gouvernement Netanyahou est parvenue quant à elle à un accord général permettant de légaliser rétroactivement les implantations juives en Cisjordanie, admettant que des terrains sans propriétaire connu au moment de l’installation de ces implantations seront utilisables, quitte à ce que les personnes prouvant a posteriori un lien quelconque avec ces terres soient dédommagées, mais que l’expulsion des occupants ne soit plus exigible.