Accord historique ? Yair Lapid a le droit de faire ce qu’il veut…

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Il y a ceux qui sont nés privilégiés et ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que Lapid a dit une fois à propos de Netanyahou ? « La honte est morte et elle vit à Balfour », alors ça y est, que quelqu’un l’informe qu’elle est morte et vit à Tel-Aviv, avec un bouquet de fleurs en prime…

JDN – Yohaï Danino – Photo : La’am

Les élections approchent déjà, mais le gouvernement Lapid ne perd pas de temps et essaie de laisser une marque publique, afin que ce gouvernement reste dans les mémoires dans les années à venir. Peut-être même un sceau, qui empêchera Netanyahou et le bloc de droite de retourner au bureau du Premier ministre.

Juste hier, la délégation israélienne est partie à Nakura, pour signer l’accord « historique » entre Israël et le Liban, sous l’égide du Hezbollah. Selon l’accord, le Liban reçoit bien plus que ce à quoi il s’attendait, et Israël reçoit en retour une reconnaissance mondiale pour un gouvernement qui ne comprend pas son rôle, une vache à résilience nationale et qui fait tout de travers.

Mais ce n’est pas tout. Au cours de la journée d’hier, lors de la réunion du gouvernement où l’accord avec le Liban a été approuvé, un autre accord a été approuvé. Cette fois entre les enseignants et les ministères des finances et de l’éducation.

Il y a quelques jours, en pleine nuit, l’accord a été signé entre les parties, même si le conseil juridique a déclaré que la signature avait été faite illégalement car aucune source de financement n’avait été trouvée. Lapid et le groupe des gardiens de la loi, la consultation n’est pas vraiment intéressante et du point de vue de Lapid, il suffit qu’à ses yeux elle soit légale. Jeudi, après que le secrétaire du gouvernement a demandé des éclaircissements, le gouvernement s’est réuni pour approuver les sources du budget.

Étant donné que l’entente avec les enseignants ne peut être violée, puisque c’est maintenant une période électorale, et cela peut avoir des conséquences, et puisqu’il n’est pas possible d’approuver un autre budget que celui déjà approuvé avec l’établissement du gouvernement, les membres de le gouvernement a été contraint de voter en faveur de coupes horizontales dans les différents ministères, en faveur de la budgétisation de l’accord avec les enseignants.

Les membres du gouvernement se sont réunis solennellement et ont discuté des différentes coupes. Discuté ? Eh bien, nous ne savons pas vraiment quels ministères vont souffrir, et Omar Bar-Lev, le ministre détaché de la Sécurité intérieure, ne s’est même pas rendu compte que c’était une coupe. De là, Omar, surpris, a dû découvrir que l’une des cibles de la coupe était le ministère qu’il dirige : le ministère de la Sécurité intérieure, ainsi que le ministère de la Défense, le ministère du Bien-être et une série d’autres ministères.

Amr Bar-Lev, dans un rare sursaut de pragmatisme, a réalisé l’erreur assez rapidement. « À une époque où les questions de sécurité intérieure et le sentiment de sécurité des citoyens sont – et à juste titre – en tête de l’agenda public, quand la police israélienne est mise à rude épreuve dans sa lutte quotidienne et déterminée contre le crime et le terrorisme, qui nécessite des moyens supplémentaires ; et face à une pénurie d’effectifs, la nécessité de recruter davantage de policiers et l’obligation de se renforcer et de s’équiper avec des mesures avancées afin de continuer à faire face aux défis complexes – je ne pouvais pas voter en faveur de la suppression d’environ 200 millions de NIS du budget de la police à ce moment, dans le cadre de la réduction horizontale ». Bar-Lev a ensuite expliqué le motif de sa décision de cesser de s’opposer à la coupe.

Celui qui a gardé le silence est en fait Benny Gantz, l’homme qui se vante de son passé militaire, qui s’est battu pour les pensions militaires jusqu’à la dernière goutte de son sang, mais soudain, il ne se soucie plus de couper des sommes énormes dans les budgets de la Défense.

Ce n’est pas une période normale. Les menaces contre Israël, de l’intérieur et de l’extérieur, deviennent particulièrement importantes. Le projet nucléaire iranien progresse à un rythme accéléré, à Naplouse on construit une fosse aux lions (partiellement détruite), à ​​Gaza on se prépare au prochain conflit et heureusement on a signé un accord naval, au moins là le Hezbollah est un peu calme jusqu’à la prochaine fois.

Mais malgré tout, Lapid et le groupe de transition ont décidé de réduire les budgets de l’armée. Et les médias ? Silencieux Pour ne pas nuire à l’impression que le Premier ministre est solide et expérimenté, qui sait ce qui est important, bien plus que ceux qui ne l’ont pas élu.

Et maintenant un exercice facile : essayez d’imaginer Benjamin Netanyahou assis dans le bureau du Premier ministre, ordonnant une coupe dans le budget de la Défense, dans une période sécuritaire sensible. Ordonner des coupes dans les budgets du BTP, quand il n’y a pas de police dans les rues et ordonner des coupes dans les budgets de l’aide sociale, alors que l’économie ne fait que provoquer l’effondrement de plus de familles.

Si cela s’était produit, Lapid aurait aligné Netanyahou, Michaeli aurait escaladé les barricades, Bar-Lev aurait accusé Netanyahou de collaborer avec Nasrallah et une foule d’autres exemples.

Mais quand il s’agit de Lapid et de sa bande, il y a un moment de silence. Signer un accord cinq jours avant les élections ? Cela a du sens. Des coupes dans les budgets de la Défense ? C’est sûrement le moment.

Oui, c’est comme ça. Ce qui leur est permis est interdit aux autres. Il y a ceux qui sont nés privilégiés et ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que Lapid a dit une fois à propos de Netanyahou ? ! « La honte est morte et elle vit à Balfour », alors ça y est, quelqu’un lui apprendra qu’elle est morte et vit à Tel-Aviv, avec un bouquet de fleurs en prime.

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