La colère monte à cause des terroristes du Hamas soignés dans les hôpitaux israéliens
Un consensus a commencé à se former autour de l’extension des installations médicales dans les prisons, où des spécialistes pourraient prodiguer des soins sans que les terroristes n’entrent dans les hôpitaux publics (notre illustration : Hadassa Ein Karem).
Par Jewish Breaking News
Depuis le massacre meurtrier du Hamas du 7 octobre 2023, environ 150 à 200 terroristes ont reçu des soins médicaux dans les mêmes hôpitaux que les civils juifs.
Lundi, le Comité de sécurité nationale d’Israël a tenu une réunion pour tenter de mettre fin à cette pratique une fois pour toutes.
« Cette situation est exaspérante et surréaliste, et elle n’a plus sa place dans le pays », a déclaré le président de la commission, le député Boaz Bismuth, qui a décrit les terroristes soignés comme étant « parfois aux côtés de leurs victimes ».
Des représentants de huit partis politiques différents, allant du parti de droite Otzma Yehudit au parti centriste Yesh Atid, avaient conjointement sollicité la tenue d’une réunion. Mais la députée Ioulia Malinovsky a révélé des allégations inquiétantes sur la transparence.
« Il n’existe pas de chiffres officiels, car le système passe sous silence l’événement et les médecins ne sont pas autorisés à comparaître devant les commissions de la Knesset pour parler de la question », a-t-elle déclaré. « Lorsqu’ils le font, le système se venge d’eux. »
Un consensus s’est formé autour de l’extension des structures médicales pénitentiaires, où des spécialistes pourraient prodiguer des soins sans que les terroristes n’entrent dans les hôpitaux publics. Mais des défis pratiques subsistent.
Le Dr Miriam Madar, des services médicaux pénitentiaires, a souligné que le personnel médical de service « ne peut pas toujours faire la différence entre les cas mettant la vie en danger et les cas non mortels ».
Conformément à la loi israélienne sur les droits des patients, les hôpitaux doivent fournir des soins dans les situations mettant la vie en danger ou en cas de handicap grave.
En 2024, l’Association médicale israélienne a publié une lettre affirmant que « traiter les terroristes du Hamas est notre devoir en tant que médecins ».
Grâce à cette loi, l’architecte Yahya Sinwar a été sauvé d’une mort certaine le 7 octobre 2004 lorsque les médecins ont découvert et opéré la tumeur cérébrale de l’ancien chef terroriste.
