La menace de Zohar contre Mandelblit: s’il ne démissionne pas, d’autres enregistrements seront révélés !
Le président de la coalition a affirmé que si le procureur général ne démissionnait pas et ne supprimait pas l’acte d’accusation contre Netanyahou – « il y aura un tremblement de terre », selon ses propres termes. Le bureau du Premier ministre a émis une réserve : « Une telle conduite n’est pas acceptable pour Netanyahou »
Ynet
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou ce matin (mercredi) a rejeté les propos du président de la coalition le député Miky Zohar, qui a affirmé que si le procureur général Avichai Mandelblit ne démissionnait pas et annulait l’acte d’accusation contre le Premier ministre – « il y aura un tremblement de terre », selon ses propres termes, des choses plus graves et plus tranchées que celles publiées hier soir dans News 12. Le bureau de Netanyahou a déclaré que « le Premier ministre n’a pas parlé de la question avec Zohar et désapprouve son initiative, qu’il ne peut pas accepter ! »
Dans une interview à la radio 103FM, Zohar a affirmé que ce n’était pas une menace – mais une promesse : « Je vous dis que je connais des informations très claires à ce sujet. Et les informations que je connais disent une chose – que là seul un petit robinet a été exposé.
« Shai Nitzan a pris cela comme le projet de sa vie. En tant que personne d’extrême gauche qui a décidé que Netanyahou devait rentrer chez lui à tout prix, il a exploité tout le système, le bureau du procureur et la police, pour des motifs purement idéologiques et politiques. Il s’agit d’un extrémiste de gauche, qui déteste la droite toute sa vie. »
Il porte une kippa, a été nommé pendant le mandat de Netanyahou – Mandelblit a également été nommé par Netanyahou.
« Il a abandonné la kipa et toutes les valeurs qu’il symbolise. Il a complètement changé de camp. »
– Où est le chantage que craint Mandelblit?
« Si Mandelblit n’avait pas déposé les actes d’accusation – son dossier n’aurait pas été clos et il n’aurait pas été le procureur, et probablement une enquête aurait même été ouverte contre lui. »
– Mais la conversation a lieu après qu’il a déjà été nommé procureur !
« Mais il est renvoyé parce que cette chose est restée entre les mains de Shai Nitzan. En raison du fait que Shai Nitzan n’a pas pris de décision sur la question – il était possible pour Mandelblit de servir dans le poste. »
– Et s’il avait pris une décision en la matière pendant son mandat?
« Il serait rentré chez lui tout de suite. »
Les enregistrements publiés hier portaient sur des conversations datant de 2016 entre Mandelblit et le président du barreau de l’époque, Efi Naveh. Entre autres choses, il a dit: « Ce maniaque ne décide pas dans mon cas. Il agit indûment contre moi pour des motifs étrangers. »
En réponse à la publication, Mandelblit a déclaré qu’il « regrettait la publication d’un échange de mots, dont certains dans un langage vague et inapproprié en moment de colère, à partir d’une conversation privée entre amis proches, il y a environ cinq ans. Les décisions ont été prises selon une procédure ordonnée et professionnelle, uniquement en fonction des preuves et de la loi qui leur sont applicables. »
Nitzan a déclaré hier soir qu ‘ »il n’y avait aucun lien entre la question de la raison de la clôture de l’affaire Herpez et les dossiers du Premier ministre ou toute autre question. Dans le cas du Premier ministre, la majeure partie de l’enquête a été menée après mars 2017. Qui étaient liés à l’affaire Herpez. » Le procureur de la République a déclaré qu’il « regrette qu’il y ait encore des éléments, dont les motivations sont claires pour tous, qui continuent à fleurir dans l’air des théories du complot totalement infondées, qui contredisent complètement les faits ».
Cela devient intéressant…
