Mordekhaï Maman avait 5 ans quand sa sœur a trouvé la mort dans un accident, à la suite du laps de temps qu’a pris l’ambulance pour arriver… Dès que son âge le lui a permis, il a commencé à œuvrer dans le cadre de I’houd hatzala, arrivant souvent le premier sur les lieux d’incidents de cet ordre dans sa région, Carmiel, et sauve des gens.
Derrière l’apparence d’un jeune souriant se cache un drame familial redoutable.
Tehila Maman n’avait que 7 ans quand une voiture l’a fauchée. C’était voici 16 années. Cette tragédie a amené sa famille à quitter le sud et à grimper dans le nord du pays. Quand l’âge le lui a permis, Mordekhaï a rejoint I’houd hatzala dans sa région, Carmiel, pour œuvrer lui aussi à sauver des gens.
Son père était le chalia’h tsibour dans leur ville de Dimona. Sa fille devait traverser la rue accompagnée d’une amie, mais elle ne lui donna pas la main, une voiture de passage la faucha et elle fut envoyée à l’hôpital. Mais le temps joua contre elle, et une fois arrivée à l’hôpital, c’était trop tard. Elle décéda peu après.
Cet incident amena la famille à déménager. Mordkhaï, une fois la période de la Yechiva terminée, se lança dans la surveillance de produits cachère, et en plus il chercha à œuvrer dans cet important groupe qu’est I’houd hatzala.
« On ne peut imaginer quel plaisir cela peut donner de sauver des âmes » raconte Mordekhaï. Deux petits enfants, que son intervention in extrémis a ramené à la vie…
« On me demande de temps à autre : comment fais-tu pour te dégager de ce drame familial ? Aucun doute que ma participation à des opérations de cet ordre remplit un grand rôle dans l’assumation de notre drame… »