Herzog reste optimiste quant aux chances de parvenir à un accord sur la réforme juridique.
JDN
Le président du pays, Yitzhak Herzog, reste optimiste quant aux chances de parvenir à un accord sur la réforme juridique. « Je déclare sans équivoque, sur la base de mon expérience et de ma position : nous pouvons parvenir à un accord », a-t-il déclaré ce soir (dimanche).
Le président a fait référence à la réforme législative, un jour avant que les premières lois ne soient votées en première lecture au plénum de la Knesset. Selon Herzog, « je voudrais, avec votre permission, revenir sur ce qui me préoccupe le plus ces jours-ci. Je suis préoccupé par ce qui se passe dans la société israélienne ».
Le président a ajouté : « Entre la 75e année de l’indépendance d’Israël, la 80e année, l’année de l’héroïsme, nous sommes confrontés à une heure fatidique d’épreuve. Je vois sous mes yeux les failles et les failles en nous, qui deviennent de plus en plus profondes et douloureux en ce moment, et je ne peux m’empêcher de réfléchir à la gravité de la situation, pour le fait que deux fois dans l’histoire – un État juif a surgi en Terre d’Israël, et deux fois il s’est effondré avant d’atteindre sa 80e année. »
Herzog a commenté sa proposition de compromis et de négociations concernant la réforme juridique : « La semaine dernière, j’ai tout investi dans des réunions et des contacts avec tous les côtés de la carte et les facteurs d’influence, dans le différend qui nous intéresse, y compris les dirigeants de la coalition et le opposition, dans le but de tout faire et de parvenir à des négociations et à des accords. De toutes les conversations, il ressort que sur la base des principes que j’ai proposés la semaine dernière, il a été possible de produire des accords dans un laps de temps relativement court. Même en quelques jours, pas des années ni des mois », a-t-il déclaré. « Je déclare sans équivoque, sur la base de mon expérience et de mon rôle : nous pouvons parvenir à un accord. »
En conclusion, il a déclaré : « Nous entendons tous les voix du terrain, du public, des voix qui ont soif de dialogue, des voix qui ont soif de responsabilité, des voix qui ont soif de tendre la main. Nous ne devons pas renoncer à l’unité israélienne ; nous devons ne pas abandonner l’État juif et démocratique. »