Après le premier acte, Yahadouth haTora prépare sa vengeance de Kakhol Lavan qui a osé présenter cette loi contre la « thérapie de conversion » et faire passer une loi qui va totalement à l’encontre des accords et de la conception de Yahadouth haTora, en représentant le projet de loi permettant à la Knesseth d’avoir préséance face à la cour suprême…
Toutefois, un tel coup laisse entrevoir que Yahadouth haTora ne pense pas quitter la coalition, mais juste rend coup pour coup. Donc cela signifierait que, pour l’instant, le gouvernement est sauf.
C’est à suivre, car l’impression que donne la journée d’aujourd’hui est que toute cette affaire ne durera plus longtemps…
Après la crise à l’intérieur de la coalition, quand Kakhol Lavan et le ministre Ohana ont soutenu la loi provocante contre la Halakha (bien qu’il faut encore comprendre pourquoi interdire d’utiliser des thérapie de conversion ne va pas contre les règles de liberté individuelle, sauf s’il s’agit de pratiquer que de telles méthodes auprès de mineurs) et que certains ministres du Likoud étaient absents, Yahadouth haTora déclare la guerre et affirme que Kakhol Lavan a violé les accords. La semaine prochaine, Yahadouth haTorah veut lancer diverses lois religieuses sur la table de la Knesseth, y compris la « clause de dépassement », qui vient bloquer la cour suprême face à la Knesset en l’empêchant (enfin) d’annuler des décisions du parlement.
Le bureau du Premier ministre cherche à organiser une réunion avec ce parti, mais le bureau de Gafni refuse de donner suite.
Dans une déclaration publiée par Yahadouth haTorah après le vote est dit : « Kakhol lavan dirigé par Benni Gantz a violé les accords de coalition. Kakhol lavan a remis en question la confiance et le partenariat avec Yahadouth haTorah. Nous nous sentons libérés de tout engagement envers eux. »
« Nous considérons également le Likoud et son chef en tant que Premier ministre sont également responsables de cette situation, d’avoir violé les accords et d’avoir joué pour briser les murs du judaïsme – à la fois par le vote de certains de leurs membres en faveur de cette loi et par ceux qui étaient absents. »
« Nous nous sentons libres des engagements de la coalition et envisageons la suite des événements en conséquence. »