« A ce rythme, il y aura des centaines de patients gravement malades en Israël »

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La manière dont l’État d’Israël se comporte face à la quatrième vague du corona indique avant tout une difficulté à intérioriser la réalité. La conclusion malheureuse des événements de ces dernières semaines est que tout comme les enfants d’Israël après un an et demi d’épidémie, nous, les adultes, n’avons rien appris non plus.

Repris d’un article paru dans Yedi’oth A’haronoth

Le public, dont certains ne se sont pas encore remis de l’année des fermetures, aspire à un sentiment de normalité – travailler, se détendre, passer du temps. Mais en même temps il passe outre les règles de sécurité les plus simples, qui lui auraient permis de préserver tout cela à un coût personnel négligeable. C’est par croyance illusoire qu’il frappe le système et qu’il ne perçoit pas, D’ sait pourquoi, que le premier à être lésé à la suite de ce comportement collectif quitte à payer, encore une fois, un prix douloureux – c’est lui-même. C’est ce qu’écrit Sarit Rosenblum ce matin dans Yedioth A’haronoth.

La ministre de l’Éducation, le Dr Yifat Shasha Bitton, n’a pas encore intériorisé l’énorme responsabilité qui lui incombe. Un virus violent qui se propage parmi les enfants n’est pas un coup ordinaire dans le cadre du jeu du pouvoir politique. Les précautions dont elle a parlé voici peu, destinées à préparer l’ouverture de l’année scolaire, sont superficielles et légères, correspondent à celles prises durant une année normale. En conséquence, non seulement elles n’entraveront pas l’expansion de l’épidémie, mais elles feront qu’à jamais des dizaines, voire des centaines de milliers d’enfants seront infectés et souffriront des conséquences à long terme de la maladie. Ceci restera gravé dans son curriculum vitae politique à tout jamais, sans parler des remorts que cela pourrait lui provoquer, prévient Sarit Rosenblum dans Yedioth A’haronoth.

La maladie, qui jusqu’à récemment n’était ressentie que dans la partie centrale du pays, commence maintenant à se propager également au nord et au sud. À ce rythme, d’ici quelques semaines, il y aura des milliers de personnes vérifiées ici chaque jour, et des centaines de nouveaux gravement malades. Ce n’est pas une évaluation et ce n’est pas une hypothèse, c’est une réalité amère. Dans la situation actuelle, il ne peut tout simplement pas en être autrement.

« À ce stade, écrit Rosenblum, « on peut affirmer avec un degré élevé de certitude que les chances que les personnes vaccinées tombent gravement malades sont considérablement plus faibles que celles qui n’ont pas été vaccinées, de sorte que le vaccin est toujours fortement recommandé à toute personne qui a hésité à ce jour. »

2 Commentaires

  1. Bonjour Rav,
    Peut-être préparez-vous un article sur la composition des vaccins: protéine Spike et oxyde de graphène en particulier afin que les laboratoires travaillent à détruire le Spike, l’oxyde de graphène étant expulsé par le corps. Ceci dit, je lis vos articles avec beaucoup d’intérêt.
    Merci pour votre travail.

    • Autrement dit, si nous savions l’importance des questions qui sont posées en la matière, nous concluerions autrement.
      Peut-être, mais le fait est que nous n’y comprenons rien.
      Nous ne faisons que suivre bêtement ce qui est fait en Israël pour la majorité des gens sur les directives indiquées par la majorités des médecins et des responsables du corps médical. Nous nous plions évidemment également à ce que nous disent les Grands de la Tora de faire.
      Qu’il y ait d’autres avis, nous le savons, mais il nous semble qu’ils sont minoritaires, et selon la Tora, la notion de majorité a sa place et son importance.

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