A Beyrouth, on l’avoue : la publication sur le stockage d’armes à l’aéroport sème la panique

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Photo : L’explosion massive dans la capitale du Liban en 2020

La publication britannique sur le stockage des armes du Hezbollah à l’aéroport de Beyrouth continue de susciter des échos. • Un habitant de Beyrouth exprime la panique créée par la nouvelle : « Que cette information soit vraie ou non, elle fait certainement peur. Pendant qu’il y a des négociations, l’intensité du coup augmente. »

JDN

La publication britannique sur le stockage des armes du Hezbollah à l’aéroport de Beyrouth continue de susciter des échos. Même après la tournée organisée pour les journalistes et les ambassadeurs étrangers, la situation ne s’est pas calmée. Dans une interview avec un habitant de Beyrouth diffusée aujourd’hui (mercredi) sur la chaîne B, il exprime la panique créée par la nouvelle : « Que cette information soit vraie ou non, elle fait certainement peur, faites attention à ce qui se passe, pendant qu’il y a des négociations, l’intensité du coup augmente. »

Selon le même chrétien libanais interrogé anonymement, « la publicité est utilisée à des fins d’intimidation, et l’effet psychologique est quelque chose qui est utilisé pour effrayer tous ceux qui sont derrière cette affaire et provoquer une panique de l’intérieur qui sera plus forte qu’un coup dur ».

Cependant, le Hezbollah continue de lutter pour faire entendre son message auprès du public libanais. Le président de la faction Hezbollah au parlement, Mohammed Raed, a même blâmé les Libanais : « Certains Libanais frivoles qui veulent se reposer et aller dans les boîtes de nuit et les plages et représentent l’individualisme meurtrier qui détruit les intérêts des entreprises, sont derrière ces montagnes de rumeurs qui inondent les réseaux sociaux. »

En réponse à ses propos, certains sur les réseaux sociaux au Liban ont suggéré que le pays soit divisé en deux parties : l’une qui s’intéresse à la mer et à s’amuser et l’autre qui s’intéresse à la guerre, à la destruction et à la mort. Malgré les menaces, le même habitant présente également un point de vue optimiste : « Je ne pense pas qu’il y aura une prolongation de la guerre, je ne pense pas qu’il se passera quoi que ce soit. Je crois que les négociations résoudront le problème. Mais il est impossible de savoir quels seront les résultats, car en politique, au dernier moment, il peut y avoir un retour en arrière ».

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