Le chef d’état-major a décidé : l’armée israélienne va commencer à enquêter sur ses d’échecs pendant la guerre

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Le chef d’état-major des commandants de Tsahal : « Le but de l’enquête est un : apprendre ! Nous avons vécu des événements difficiles au début des combats, nous n’avons pas réussi à protéger les civils. Si nous n’analysons pas courageusement ce que nous avons fait, nous aurons du mal à tenir tête aux citoyens d’Israël et à leur dire que nous avons vérifié et que nous saurons mieux les protéger. »

JDN

Le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, a informé aujourd’hui les commandants de Tsahal qu’il a décidé d’ouvrir une enquête opérationnelle sur les événements du début de la guerre. L’enquête examinera les causes de l’incapacité de Tsahal à protéger les villages environnants et sa base militaire.

Le début de l’enquête dans quatre centres principaux :

A. Le développement du concept contre Gaza avec un accent sur la frontière à partir de 2018 : cette partie comprendra une enquête sur le développement du renseignement et du concept contre le Hamas, un examen des composantes du concept de défense et de l’éventail des plans opérationnels contre la menace dans la bande de Gaza.

B. Le renseignement et la perception de l’ennemi de 2018 jusqu’au déclenchement de la guerre : cette partie comprendra un certain nombre de sujets, l’évaluation de la situation, notamment stratégique et du renseignement, les scénarios d’attribution, le développement des capacités de collecte, le renseignement mécanisme de contrôle et les équipes « Ifca Mastabara » à tous les niveaux.

C. L’intelligence et le processus de prise de décision dans la nuit de Sim’hath Tora et dans les jours qui l’ont précédé suite aux signes indicatifs qui ont été reçus, dans cette partie seront examinées toutes les décisions qui ont été prises à tous les niveaux ce jour-là, comme ainsi que la manière de déterminer et de refléter la situation.

D. La dernière partie qui sera examinée est la période des trois premiers jours de la guerre, cette partie comprendra une enquête sur l’usage de la force dans tous les corps de Tsahal, une analyse des batailles défensives dans l’enveloppe et une examen des formations, SDAK, ordres et POSH.

Dans la lettre qu’il a envoyée aux commandants de Tsahal, Halevi a écrit : « Les enquêtes ont une place d’honneur dans le monde de nos valeurs militaires. C’est le levier qui permet de s’améliorer après un échec, c’est la manière d’être meilleur après un succès, c’est l’outil grâce auquel une unité peut se construire un parcours d’escalade qui la reprendra constamment. Tout comme charger face aux tirs ennemis demande de la force et du courage, de même se tenir debout dans les enquêtes demande du courage et du leadership. »

Le chef d’état-major a souligné que « le but de l’enquête est un : apprendre ! Nous avons vécu des événements difficiles au début des combats, nous n’avons pas réussi à protéger les civils, ce qui était une tâche suprême. Si nous n’analysons pas courageusement ce que nous avons fait, il nous sera difficile d’apprendre et de nous améliorer, nous aurons du mal à tenir tête aux citoyens d’Israël et à dire que nous avons testé et appris et que nous saurons mieux les protéger. »

L’enquête portera sur le fonctionnement de Tsahal pendant la phase de défense au début des hostilités et sur les circonstances qui l’ont précédée. Les investigations sur la phase d’attaque et de manœuvre seront menées par chaque unité qui quitte les combats, le plus tôt possible. Les enquêtes militaires dans ce domaine seront achevées ultérieurement, une fois les enquêtes de défense terminées.

Dans sa lettre aux commandants, Halevi écrit : « Une enquête de qualité doit partir d’une base factuelle stable et convenue et de la collecte de documents et de leur clarification avec la coopération des parties impliquées. La base factuelle commune permettra une discussion des conclusions, des enseignements et des éclairages pour la suite. Il faut faire autant d’efforts que possible pour parvenir à une base factuelle convenue, il peut toujours y avoir des divergences de points de vue, et il ne faut pas avoir peur des conclusions et des leçons controversées, celles-ci seront discutées en profondeur tout au long de la chaîne de commandement, nous apprendre des opinions et des différends. »

Halevi a également déclaré que « les incidents sont nombreux et chacun d’eux comporte de nombreux détails, nous ne pourrons pas examiner en profondeur chaque mouvement, chaque balle tirée. Malheureusement, certaines personnes ne sont pas parmi nous et nous ne pourrons pas connaître leur point de vue. Par conséquent, chaque commandant doit déterminer, dans chaque enquête, quelles seront les questions importantes à approfondir, que ce soit en raison du potentiel d’apprentissage, de la gravité du résultat ou de toute autre complexité. Face à des questions complexes, il est important que nous étudiions et parvenions à des choix qui permettront le diagnostic et l’apprentissage. Chaque cadre mènera ses enquêtes et s’élèvera à un niveau supérieur, jusqu’à ce que nous résumions toutes les enquêtes au Quartier Général. »

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