Le Premier ministre a précisé ce soir lors d’une conférence de presse, à la lumière des exigences du Hamas dans l’accord d’otages, que la politique israélienne est « une forte pression militaire et des négociations très fermes ». • Sur la pression internationale, il a déclaré : « Ceux qui ne veulent pas que nous entrions à Rafah ne veulent pas que nous gagnions ».
JDN
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a précisé ce soir (motsaé Chabbath) lors d’une conférence de presse à la lumière des exigences du Hamas dans l’accord sur les otages que la politique israélienne est « une forte pression militaire et des négociations très fermes ».
Selon lui, « C’est ainsi que nous avons libéré 112 otages, et c’est ainsi que nous continuerons à agir jusqu’à ce que tout le monde soit libéré. Cela nécessite une position ferme. Jusqu’à présent, les exigences du Hamas sont illusoires et ne signifient qu’une seule chose : la défaite pour Israël. Bien sûr, nous n’écouterons pas cela. Mais lorsque le Hamas abandonnera ces exigences délirantes, nous pourrons avancer. Nous n’oublions pas un seul instant notre engagement en faveur du retour des personnes enlevées », a-t-il souligné, précisant que le les combats ne prendront fin que lorsque le Hamas sera vaincu.
Il a également déclaré que « ces derniers jours, nous avons détruit la plupart des bataillons du Hamas et nous n’arrêterons pas de tous les détruire. C’est une condition nécessaire pour parvenir à une victoire complète et nous n’y renoncerons pas. Ces assassins, les dirigeants du Hamas qui fuient clandestinement dans leurs tunnels, le jour n’est pas loin où nous réglerons nos comptes avec eux. Hier, nous avons parlé avec Joe Biden, je parle à tous les dirigeants du monde et je leur dis absolument qu’Israël se battra jusqu’à la victoire complète et cela implique également d’agir à Rafah. »
Netanyahou a évoqué sa récente conversation avec le président américain Joe Biden : « Hier, j’ai parlé à nouveau avec le président américain Joe Biden. Je dis avec insistance aux dirigeants du monde qu’Israël se battra jusqu’à la victoire complète, et cela inclut les combats à Rafah. Ceux qui veulent nous empêcher d’opérer à Rafah veulent essentiellement nous empêcher de gagner la guerre ». Le Premier ministre a également déclaré : « Bien sûr, après avoir autorisé les citoyens qui se trouveront dans les zones de combat à évacuer vers des zones sûres ».
« Nous ne nous soumettrons pas aux diktats concernant le règlement avec les Palestiniens », a souligné Netanyahou. « Un règlement ne pourra être atteint que par des négociations directes entre les parties. Israël, sous ma direction, continuera de s’opposer à la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien. Un règlement ne sera atteint que par des négociations directes entre les parties. L’accorder autrement est une récompense pour le terrorisme. »
En réponse à une question sur les récentes déclarations du ministre Ben Gvir contre l’administration Biden, Netanyahou a répondu : « Chacun a le droit d’exprimer son opinion. La politique est déterminée de manière ordonnée au sein du Cabinet de guerre et du Cabinet général. Nous travaillons en coordination avec aux États-Unis et il y a des choses sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Je n’interviendrai pas dans la politique américaine, mais je respecterai les exigences d’Israël. »
Concernant l’opération de sauvetage de Rafih la semaine dernière, Netanyahou a déclaré : « Dans le cadre d’une opération minutieuse menée par Tsahal, nous avons libéré deux otages et les avons rendus à leurs familles. J’ai observé les combattants en temps réel dans la salle des opérations à 1 h 40 du matin, moment décisif en quelques secondes où j’ai entendu la déclaration à propos de ce qui suit : ‘Les « diamants » sont entre nos mains’. Il y a eu un soupir de soulagement et une grande joie. »
Concernant l’opposition d’Eizenkot et de Gantz à la décision concernant les pourparlers du Caire (= de ne pas s’y rendre), Netanyahou a répondu : « Nous avons pris une décision après un long cheminement dans les négociations et nous n’avons rien obtenu, mais des exigences illusoires du Hamas sur le Mont du Temple, des exigences de cesser la guerre et libérer des milliers de meurtriers. Je mène des négociations sans donner, car en donnant et en donnant, vous n’obtenez rien. »
Il a poursuivi en faisant référence à la demande d’élections : « Les élections sont prévues pour dans quelques années. Je ne propose pas de nous impliquer dans une guerre. Nous avons besoin d’unité maintenant. Nous devons nous unir – nous avons encore un quart des dirigeants du Hamas et besoin de force de combat pour les éliminer… Nous devons nous unir pour l’effort de guerre. »
Il a ensuite été interrogé sur la sécurité des colonies du sud et a déclaré : « Concernant la question de la sécurité, le ministère de la Défense publiera bientôt une déclaration claire à ce sujet. Je ne l’évite pas. La possibilité d’une invasion comme nous l’avons vu ne se reproduira pas. Le Hamas est au fond des tunnels et les terroristes ont en grande partie fait faillite. Quant aux tirs de roquettes et de missiles, c’est toujours possible. Nous avons détruit une grande partie de cette capacité. Dire que c’est impossible n’est pas vrai et je ne le dirai pas, mais la possibilité d’un retour dans le sud est proche. Concernant la possibilité dans le nord sur laquelle nous travaillons, cela nécessitera des actions au niveau militaire, civil et politique. »
