La police, exécutant la décision de la Cour suprême, somme à présent les résidents des quelques maisons d’Amona construites sur des terrains ayant appartenus à des Palestiniens, si on fait confiance à ce qu’ils affirment et aux appuis qu’ils ont trouvés auprès des groupes extrémistes de Gauche – de quitter leurs maisons de manière volontaire, avant qu’une expulsion manu militari ne soit appliquée.
Cela semble être la fin d’une nouvelle saga qui semblait interminable, mais qui donc s’achève d’une telle manière désagréable – du reste, dans la violence et la résistance des habitants, et surtout de nombre de jeunes qui se sont rendus sur place, malgré le siège effectué par les forces de l’ordre.
Aucun doute qu’il faut, dans un pays où la loi est respectée, qu’elle le soit dans ce domaine également, mais la compréhension générale est que le jeu, à Amona, a été faussé de tous les côtés, tant par les prétendus propriétaires, que par la Cour suprême qui a accepté leurs dires.
Il ne fait aucun doute non plus que la présente décision peut renforcer l’image d’Israël dans le monde : ainsi donc, la loi, aussi dure soit-elle, est respectée.
A moins que ce soit le contraire qu’il faille redouter : les forces qui luttent contre Israël ont réussi là un coup difficile – cela ne va que les renforcer dans leur obstination à contrer la présence du peuple juif sur sa terre, et pas d’illusion : aujourd’hui, c’est Amona, demain, cela peut être à Tel Aviv…
