Christian Estrosi a très vite réagi au recours déposé par une association niçoise (De Nice à Gaza) souhaitant faire enlever le drapeau israélien du fronton de la mairie de Nice. Un drapeau affiché depuis le mois d’octobre. L’association, mettant en avant le principe de neutralité et plusieurs cas similaires, a donc déposé ce recours devant le tribunal administratif de la ville.
« Il restera présent jusqu’à la libération des otages »
Le maire est contre cette idée. Dans un communiqué publié ce lundi soir, il explique pourquoi. « Le drapeau israélien, aux côtés du drapeau français et du drapeau niçois, restera présent sur la façade de la mairie jusqu’à la libération de tous les otages détenus par l’organisation terroriste du Hamas et pour dénoncer le pogrom du 7 octobre. Israël, Netanya notre ville jumelle la première, comme bien d’autres villes et Etats au monde, jusqu’au Corcovado à Rio de Janeiro, n’ont pas hésité à afficher, lorsque nous avons été frappés par l’attentat islamiste du 14 juillet 2016, la même solidarité chez eux. C’est notre unité affirmée dans l’exigence d’éradication du terrorisme islamiste dans son ensemble. Nous poursuivons ainsi par ce geste la célébration du 75e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. »
Une nouvelle campagne d’affichage
De plus, depuis ce lundi, la ville de Nice affiche de nouveau les portraits et les noms des otages français encore détenus par le Hamas à Gaza. Il y en a encore trois. La municipalité souhaite ainsi que ces personnes, ces otages, ne soient pas oubliés. Leur photo, leur nom se trouve à différents points de la ville sur les panneaux lumineux municipaux. C’est la deuxième campagne d’affichage que met en place la municipalité depuis le début de la guerre.
Source : France Bleu
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