Ce dimanche matin est arrivée la triste nouvelle du décès de rav Jean-Paul (Yi’hia) Ammoyelle zal, l’un des grands éducateurs de la communauté juive au Maroc et en France. Il a été en particulier le directeur du séminaire de Casablanca et celui du réseau « Otsar haTora » en France. Il avait 89 ans.
Le rav Ammoyelle et né et a grandi au Maroc. Peu de temps après son mariage, il s’est impliqué dans l’éducation et a été l’un des grands éducateurs du Maroc. Au départ, il a été directeur du Séminaire des Filles au Maroc, quand son seul objectif était de préserver les braises juives des enfants d’Israël à l’étranger, de perpétuer la tradition de nos ancêtres dans un esprit pur. Il était connu comme un militant vigoureux et agile dans son travail et voyageait d’un endroit à l’autre pour ouvrir un autre établissement d’enseignement juif afin de préserver l’éducation des jeunes en particulier.
Lorsqu’il quitta le Maroc, il fut nommé directeur de l’école Akiba à Strasbourg, poste qu’il a rempli de nombreuses années, puis il fut nommé à la tête de l’institution « Otsar haTora » en France pendant de nombreuses années et fit un travail remarquable dans le cadre de cette institution.
Il a eu le privilège d’élever ses fils et ses filles dans la voie de la Tora.
Au cours des vingt dernières années, il a vécu à Jérusalem. Au cours de sa vie, il a perdu son fils rav Binyamin zal, qui a étudié au Beit Midrach supérieur de Lakewood. Rav Binyamin a secondé son père en France, puis il est revenu au Kollel à Gateshead tout en continuant à œuvrer en faveur de Otsar haTora à partir des USA. Voici six mois, un autre fils est décédé, rav Ariel, lequel continuait l’œuvre de son père à Otsar haTora à Paris.
Rav Jean-Paul a laissé derrière lui une postérité sainte. Que D’ bénisse son épouse et que vivent ses fils, filles, petits-enfants et arrière-petits-fils, tous engagés dans la voie de la Tora et des mitsvoth.
Les funérailles auront lieu ce soir (dimanche) à 18 h 30 à partir de son domicile, 6, re’hov Mechorer Atsag, Ramoth 06, où seront prononcés des hespédim, avant de se rendre au har haMenou’hoth à Jérusalem.
