En Europe occidentale, de très nombreux media et personnels politiques feignent de s’étonner de la cadence, de la puissance, de l’efficacité, de la proportionnalité et de la justesse de la réaction militaire israélienne aux massacres et crimes de guerre et contre l’Humanité perpétrés en Israël le 7 octobre 2023 par les assassins du Hamas.
A ces faux ingénus qui feignent de s’interroger et d’interroger, apportons quelques réponses élémentaires qu’ils ont tous eu à connaitre et qu’ils feignent d’ignorer.
1- La nature barbare des crimes de guerre et contre l’Humanité perpétrés sur les victimes vivantes.
2- La jurisprudence relative aux guerres défensives menées depuis 1944 par les Etats membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU contre des crimes de guerres et contre l’Humanité identiques à ceux subis par la population israélienne lors des massacres du 7 octobre 2023.
3- La lutte pour le Droit de vivre passe en Israël par l’héroïsme militaire qui consiste à combattre les assassins qui se protègent par des boucliers humains et hospitaliers tout en bénéficiant d’une propagande occidentale clémente.
4- Le sacrifice de soldats israéliens, unique dans l’Histoire et la géographie militaires mondiales qui consiste à préférer sacrifier ses soldats que tuer des populations civiles hostiles et parquées en boucliers humains par, au dessus, au dessous et autour Hamas.
5- La cadence des opérations militaires israéliennes ne dépend pas des opinions des commentateurs mais de l’état major israélien !
Elle est décidée en fonction des situations non seulement militaires mais aussi civiles.
En effet, en inversant la norme de droit des opérations militaires par la mise en place de la protection des hommes armés par des civils désarmés, le Hamas impose aux soldats israéliens des cadences difficiles et assumées.
Notons au passage que ces commentateurs dubitatifs à l’endroit d’Israël ne s’offusquent jamais de cette violation des dispositions internationales relatives à la guerre et qui placent les civils en protecteurs des militaires !
6- La puissance militaire israélienne est utilisée en légitime défense. Elle n’est soumise à aucune limitation réglementaire internationale. Les contradicteurs seraient bien en mal d’attester le contraire !
7- L’efficacité de la réaction militaire israélienne est exprimée par le dépassement rapide des obstacles sur le territoire israélien, le transfert des combats à Gaza, la prise des (sous) terrains de Gaza, la maîtrise des opérations, la perte de l’initiative des assassins au profit de l’armée israélienne.
8- La proportionnalité des ripostes militaires israéliennes figure la légitime défense, ne dépend que de l’appréciation israélienne à l’exclusion de toute autre et ne relève pas de question obligatoire.
La jurisprudence militaire fournit à cet effet d’innombrables précédents dans le monde.
9- La justesse de la réaction militaire israélienne est entérinée par la jurisprudence civile et militaire internationale relative aux crimes de guerre et contre l’Humanité, la nécessité impérative pour le gouvernement israélien d’assurer à sa population la sécurité et la liberté de mouvements, le rétablissement sécuritaire des zones menacées par le Hamas et désertées par les résidents, et enfin la tentative de sauvetage des otages.
Si cela ne suffisait pas à l’intelligence élémentaire de ces tristes ingénus soumis au – ou complices du Hamas, rappelons les deux objectifs essentiels de la guerre que mène Israël contre les criminels contre l’Humanité à Gaza.
1- Le premier objectif consiste à détruire la force de gestion administrative, territoriale, diplomatique, militaire et de renseignements du Hamas dans le territoire de Gaza.
Le but est de restaurer la présence de la population israélienne et la sécurité civile dans les zones frontalières ainsi que sur l’ensemble du territoire national israélien.
2- Le second objectif consiste à éliminer la force destructrice et criminelle des assassins dans toute la périphérie du territoire national israélien.
Peu importe le temps que cela prendra, l’essentiel est le résultat.
L’Histoire d’Israël est émaillée de ce genre d’opérations prophylactiques sur le modèle des opérations militaires et civiles ayant conduit l’Humanité à légiférer à Nuremberg sur les crimes qu’elle avait subis de la part des forces de l’Axe entre 1940 & 1945.
Pour en finir, comment ne pas conseiller aux alliés objectifs et subjectifs du Hamas de cesser les rodomontades, sollicitations et autres pressions qu’ils se permettent par stratégie à court terme à l’endroit d’Israël ?
Ils feraient mieux, dans l’intérêt de leurs peuples et de leurs nations, de se concentrer sur les moyens et les méthodes qu’Israël met au service de sa puissance de capacité, d’efficacité et de détermination.
L’agrégation des pressions diplomatiques et médiatiques aux missiles qui attaquent Israël procèdent d’une idéologie anti-israélienne, parfois antisémite, souvent marquée par la soumission à la terreur et au crime et que les attentats que subit l’Occident dénoncent comme parfaitement inutile.
Depuis sa création en 1948, Israël constate que, malgré les douleurs causées par les morts, les otages et les blessés infligés à son peuple, la faiblesse de la solidarité internationale sert ses intérêts vitaux.
Les conseilleurs et les donneurs de leçons sont des fainéants qui se détournent du travail que nécessite la paix.
Ils feignent de la souhaiter en se soumettant aux forces de haine et en travestissant et en inventant un Droit international public qui ne résiste à aucune expertise!
C’est face à ces pantomimes, à ses morts, à ses otages, à ses douleurs, qu’une fois de plus Israël se rétablit dans ses droits nationaux.
© Pierre Saba
