Un collectif de Palestiniens, revendiquant les parcelles de terre considérées comme des « terrains abandonnés » près de la ville, ont adressé plus tôt dans la journée une requête à la Cour suprême, en collaboration avec le maire de la ville de Silwad, pour annuler un accord signé par le gouvernement israélien avec les résidents de l’avant-poste.
Les pétitionnaires ont demandé au tribunal d’ordonner à l’État de mettre un terme à la procédure, qui doit être menée conformément à un accord signé en décembre permettant l’octroi de terrains abandonnés près d’Amona aux résidents de l’actuel avant-poste.
La pétition visait la procédure qui permettra de « démanteler » la communauté et d’allouer ensuite de nouvelles terres à ses habitants.
Selon les termes du plan approuvé en décembre, 24 des 40 familles résidant à Amona avaient accepté volontairement de se réinstaller immédiatement sur une colline voisine, considérée comme « abandonnée », signifiant que ses propriétaires sont inconnus.
Les habitants de l’avant-poste ont toutefois indiqué dimanche ne plus être liés par cette convention.
Ils ont également appelé leurs partisans à s’opposer à l’évacuation de l’avant-poste, qui aura lieu début février.
Fin décembre, la Cour suprême d’Israël avait annoncé, à la demande de l’Etat, un report de 45 jours supplémentaires de la date butoir qu’elle avait fixée au 25 décembre pour l’évacuation de l’avant-poste en Judée-Samarie. Cette période supplémentaire prendra fin dans quelques semaines.
La Haute cour de justice a répété à de multiples reprises qu’Amona avait été construite sur des terrains privés palestiniens et, dans un jugement final de 2014, avait ordonné l’évacuation et la démolition de cette communauté située au sommet d’une colline surplombant Ofra, une autre implantation dépendant du Conseil régional de Mateh Binyamin.
Source I24News