De Dubaï, en chemin pour le Qatar, Macron s’est fendu d’une leçon de real-politik à l’adresse d’Israël, comme un vulgaire consultant de Mac Kinsey. Pour le bien de l’Etat Juif, bien sûr. Une resucée de son mantra fatigué “en même temps” qui ne claudique plus que sur une seule patte, sa peur qu’Israël “aggrave le ressentiment des opinions arabes” étouffant sa pensée.
Pour ce président, plus inquiet de la rue française que courageux devant la barbarie, Israël a le droit de se défendre -mais pas trop- mais “doit préciser ses objectifs”.
Ils le sont depuis le premier jour, me semble-t-il, et inlassablement répétés. Eradiquer le Hamas.
“Qui peut croire à la destruction du Hamas, cela prendrait dix ans”, ose-t-il pour bien décrédibiliser, saper l’action militaire israélienne et s’en désolidariser aux yeux du monde entier.
Ce même président, qui, aux lendemains de l’annonce des massacres, proposait une coalition internationale contre le Hamas, préfère aujourd’hui, en terre des pétro-dollars, donner des gages de bonne tenue aux pays arabes, – pour la plupart régimes autoritaires quand ce ne sont pas des dictatures -, plutôt que de soutenir Israël dans son combat contre le terrorisme islamiste.
Jusqu’à en oublier – oups – de lier la libération des otages – qu’il souhaite quand même – à un cessez le feu immédiat et durable auquel il appelle intensément, insistant uniquement sur l’innocence de la population civile gazaoui. Cela ne semblait pourtant pas lui poser de problème quand, au sein d’une coalition internationale, la France participait militairement aux bombardements et au siège de Mossoul pour éradiquer l’essentiel des terroristes de Daesh. Pour rappel, Mossoul, c’était deux millions d’habitants, et ce fut 40.000 victimes civiles. Au temps pour cette cohérence dont il se réclame.
Dans le Golfe aujourd’hui, nous avons assisté au naufrage moral et politique d’un Président déstructuré et fébrile. Reprocher à Israël de se battre contre la volonté génocidaire de ses ennemis et pour sa survie de peur d’attiser la colère des nations musulmanes prépare la trahison qui vient et conforte la haine du juif jamais aussi forte et décomplexée qui monte en Occident.
Et pour nous, je le répèterai jusqu’à notre départ, une solitude jamais tant ressentie.
Monsieur Micron, nous prenons acte que pour vous cela durera 10 ans au minimum et plus vraisemblablement jamais car même si cela dure 10 ans, il faut aussi du courage et cela ne s’acquiert pas tout seul.
Ce ne sera pas pour vous contredire, mais peut-être serez-vous encore en exercice (2027) lorsque Israël aura conclu son objectif
Monsieur macron! Israël existe depuis la nuit des temps et continuera d’exister.
Quant à vous, monsieur, vous finirez dans les oubliettes de l’Histoire.
ROSA