Par Shraga Blum, LPH
Il est intéressant de voir ce qui se cache derrière le combat d’une partie de la population bédouine du Néguev contre les plans de relogement proposés par le gouvernement. Le site NGO Monitor révèle qu’à part les députés arabes ou les leaders du Mouvement islamique arabe israélien qui attisent cette population, un ertain nombre d’ONG juives ou arabes tentent d’impliquer la population bédouine dans le conflit israélo-palestinien.
Ce qui est particulièrement grave, est que ces organisations perçoivent des millions de shekels de gouvernements européens ou de l’Union européenne. NGO Monitor cite des organisations arabes telles qu’Adallah, ou juives avec notamment Rabbins pour les droits de l’homme.
Concernant les organisations arabes leur but est clair: créer une cassure entre la population bédouine et l’Etat d’Israël puisqu’elles considèrent que le Néguev, tout comme le reste d’Israël est « terre palestinienne ». Adallah est très limpide sur cette question, puisque dans le cadre de son combat pour les « droits des Bédouins » elle adresse ses demandes de fonds à l’étranger en présentant les Bédouins comme des « Palestiniens », avertissant d’une nouvelle « naqba » et qualifiant la politique israélienne de « raciste ». On ne saurait être plus clair! Entre 2014 et 2015, Adallah a ainsi reçu un demi-million de shekels pour ses « activités » qui sont des actions en justice, organisations de manifestations, visites guidées de groupes étrangers, campagnes d’affichages, publications de matériel de propagande etc.
Pour le Prof. Gerald Steinberg, directeur de NGO Monitor, il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’Union européenne et certains pays d’Europe occidentale (dont la France) portent ainsi une responsabilité dans les troubles qui se produisent dans le Néguev et dans la radicalisation qui se répand dans une partie de la population bédouine du Néguev. Et indirectement une responsabilité dans la mort tragique du policier Erez Lévy hy’d.