Israël-Hamas : Ethan, Sahar, Mia… Ce que l’on sait sur les otages français détenus à Gaza depuis plus de 40 jours
La France continue de négocier pour la libération de plusieurs dizaines d’otages détenus par le Hamas. Huit ressortissants français font partie de ceux qui ont été enlevés en Israël le 7 octobre dernier. Parmi eux, le jeune Ethan, 12 ans, capturé par les terroristes dans le kibboutz de Niz Or, situé près de la bande de Gaza. L’enfant est otage depuis plus de 40 jours maintenant, tout comme Sahar et Erez, 16 et 12 ans, qui ont été enlevés dans le même kibboutz.
Il y a aussi Mia Shem, 21 ans, emmenée par les terroristes alors qu’elle participait à une rave party proche de Gaza. Sa mère, Kerem Shem, franco-israélienne, était à Paris il y a quelques jours pour demander la libération de sa fille. « Je ne sais pas si elle est en vie, si elle est morte. Je ne peux plus attendre, même pas une heure de plus. Il faut que Mia, ma fille, revienne à la maison », dit-elle. « Ce qui se passe en Israël pourrait arriver ici demain. Nous devons être tous solidaires pour arrêter cela et pour ramener tous les otages chez eux. »
Quelles conditions de détention pour les otages ?
Pour ces huit otages retenus depuis plus de 40 jours, la détention doit être extrêmement difficile à vivre. Georges Malbrunot, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient, a vécu cela. Il a été retenu en otage en Irak par l’armée islamique pendant plusieurs mois. « Au bout de 30 jours, on a surmonté le choc des premiers jours et donc on commence à rentrer dans une perspective de détention un peu plus longue, en se disant qu’on a réussi à surmonter le choc de la détention, de la capture, des premières nuits, des premières secousses psychologiques, etc. Donc il y a un premier cap qui a été franchi, tout en espérant évidemment être libéré rapidement », explique le journaliste.
Cette libération, Paris y travaille. Emmanuel Macron a redit vendredi que la libération des otages franco-israéliens était une priorité pour le gouvernement.